La rentrée est souvent synonyme de semaines chargées. Mais, lorsque l’on travaille, même après la rentrée le temps est compté et celui alloué aux préparations culinaires est limité. Alors, si l’on veut éviter au maximum d’acheter des plats prêts à manger pour maîtriser son alimentation, celle de sa famille et ainsi manger plus sainement, eh bien, il n’y a pas trente six solutions : il faut préparer ses repas. Seulement, cela demande du temps et de l’organisation. Les aides culinaires sont un atout pour gagner du temps. Pensez aux légumes surgelés ou aux conserves. Vous êtes sceptiques sur leur valeur nutritionnelles ? Lisez ces articles «intérêts des fruits et légumes surgelés», « cuisinez avec des conserves ». Et profitez du week-end pour préparer à l’avance ou congeler des plats que vous avez préparés en plus grosse quantité. Voici des exemples de plats à congeler. Préparer une salade rapidement c’est aussi avoir toujours de la vinaigrette maison sous la main, voici la recette. Nous avons déjà abordé ce sujet dans cet article. Vous y trouverez peut-être des idées pour gagner du temps et mieux vous organiser.
Aujourd’hui, je vous propose une sélection de plats rapides à préparer pour les repas du soir. Ils sont en général préparés et cuits en 20 à 25 minutes selon votre rapidité et les aides dont vous pouvez disposez.
La plupart des recettes de pâtisseries que l’on trouve dans les livres de cuisine ou sur le net sont hyper riches en sucre et en gras. Pourtant, elles sont souvent plus intéressantes pour la santé que celles du commerce. En effet, à la vue des étiquettes, les produits commerciaux sont riches en sucre ainsi qu’en additifs et conservateurs. Cet article fait suite à celui qui a été publié le mois dernier: « Faire ses biscuits maison c’est mieux pour la santé »
Les recherches en nutrition, démontrent de plus en plus l’importance de l’alimentation sur la santé. Mais ce n’est pas nouveau, car Hippocrate disait bien dans l’Antiquité que les aliments étaient notre médecine. Les sucres ajoutés plus que les gras sont mis en accusation. En effet, ils ont un rôle dans l’apparition de certaines maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et j’en passe….
Réduire les pâtisseries en gras et en sucre n’est pas chose facile car notre palais est habitué aux produits très sucrés. Il en va de même en ce qui concerne l’onctuosité apportée par les graisses. Mais, ces aliments peuvent être remplacés par d’autres plus intéressants pour la santé. Le plus difficile pour certaines personnes, c’est la diminution du sucre dans l’alimentation. Je l’ai déjà constaté à plusieurs reprises car je demande souvent aux personnes de mon entourage de déguster certaines préparations que je cuisine pour les tester. Et souvent, les avis sont négatifs par rapport au goût sucré. C’est normal car j’ai beaucoup réduit les quantités dans les recettes. Mais mes testeurs sont de moins en moins des becs sucrés.
Depuis de nombreuses années, les quantités de sucre dans les aliments commerciaux ont explosées. On en trouve même bien cachés dans les produits salés.
Une chose est certaine. Le fait maison permet de maîtriser ce que vous mettez dans vos préparations, voici quelques conseils.
Réduire le gras dans les pâtisseries
Le gras apporte de l’onctuosité, du moelleux aux pâtisseries. Mais, il existe quelques astuces pour les réduire sans pour autant altérer leur saveur.
Réduire le sucre dans les pâtisseries
Savez -vous que les Français consomment en moyenne 100 grammes de sucre par jour en France, soit quatre fois plus que les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les consommations excessives de sucre prédisposent au diabète, à certains cancers, aux maladies cardio-vasculaires et même à des maladies de foie comme la stéatose hépatique ou maladie du foie gras de l’homme. Il faut savoir aussi que le sucre consommé en excès est transformé et stocké sous forme de graisse dans l’organisme.
Aussi, les nutritionnistes recommandent de diminuer de façon importante notre consommation en sucres ajoutés. Un des moyens est de ne plus acheter ou réduire au maximum les aliments vendus par l’industrie agroalimentaire. Mais le mieux quand c’est possible c’est de cuisiner davantage. Ainsi, vous pouvez maîtriser les ingrédients et les quantités. Mais diminuer ne veut pas dire supprimer. En effet, le sucre est le carburant principal de notre corps. Il est important pour nos muscles et notre cerveau.
Voici quelques moyens de diminuer les quantités de sucre dans les pâtisseries et les desserts.
Choses à savoir :
Tous les sucres n’ont pas le même pouvoir sucrant :
100 g de sucre blanc
= 50 g de miel ou de sirop d’érable
= 70 g de sucre de canne non raffiné ou de muscovado, ou de rapadura ou de sucre de coco
= 30 g de sirop d’agave
= 60 g de fructose
Ne sont pas pris en compte les édulcorants ainsi que la stévia qui ont un pouvoir sucrant important mais qui ont subits d’importantes transformations chimiques et dont la composition comporte des additifs.
Important pour les diabétiques : l’indice glycémique des sucres est en général assez élevé soit entre 55 et 68. Par contre, le sirop d’agave, le sucre de coco et le fructose ont respectivement un indice glycémique de 30, 24 et 20.
Dans toutes les recettes, il est possible de diminuer les quantités de sucre de 1/4 voir jusqu’à la moitié sans altérer le goût. Vous pouvez aussi diminuer la quantité de sucre en mettant des épices (cannelle, muscade, anis, poivre de Sichuan, poivre long,…) ou des arômes naturels (vanille, fleur d’oranger, zestes ou extrait d’agrumes, feuilles de menthe,…)
Ce n’est pas toujours évident de fabriquer ses biscuits soi-même. Cela demande du temps et on n’en a pas toujours. Pourtant, au fil des recherches et des analyses qui sont régulièrement publiées, nous apprenons de plus en plus ce que contiennent les aliments vendus par l’industrie agro-alimentaire. Et ces découvertes sont de plus en plus atterrantes.
Par exemple, dans le numéro 576 de janvier 2019, « Que Choisir » nous apprend que les « Petits Beurre Lu » ne sont plus fabriqués avec de bons produits naturels comme à l’origine. Mais, ils contiennent pas mal d’additifs. Eh oui, la société française a été rachetée comme beaucoup d’autres dans les années 1980 par un des mastodontes de l’agroalimentaire la société américaine Mondelez.
Et il en va de même pour bon nombre d’autres biscuits qui à l’origine étaient composés avec de bons aliments. Et lorsque l’on fait ses courses, le constat est terrifiant. Pour pratiquement aucun des biscuits analysés, seuls « les petits sablés » de Michel et Augustin » sont faits avec des produits naturels. Mais pour combien de temps? Ils viennent d’être avalés par le groupe Danone. Alors de quoi seront composés leurs bons biscuits dans quelques temps ?
Si vous avez installé l’application YUKA ou autre application du même genre. C’est tout aussi affolant. Vous n’en trouverez pratiquement aucun qui dépasse la note de 0/100. La plupart contiennent des additifs sans parler de l’huile de palme et autre produit sucrant. Il en va de même pour les biscuits soi disant santé et pour certains estampillés bio.
Si vous voulez acheter de bons biscuits pour vos enfants, il vous faudra passer un bon moment dans les rayons pour trouver The Biscuits santé fait sans additifs et avec de bons produits. Mais, un autre moyen 100% sûr c’est de les fabriquer. Là, pas de soucis à se faire puisque ce sont vos aliments. Rien ne vaut le fait maison. Profitez en pour que toute la famille participe. Les enfants adoreront vous aider et bientôt, ils les feront eux-même. Un bon moyen pour apprendre dès le plus jeune âge la cuisine et une bonne nutrition.
Cela fait longtemps que je vous ai partagé l’astuce anti-gaspillage de faire soit même son sucre vanillé. Mais, il y a quelques temps, je n’avais plus de vanille liquide ou extrait de vanille liquide, ingrédient que j’utilise assez souvent. J’ai voulu en acheter mais le prix est devenu vraiment très élevé pour celui fabriqué avec des produits naturels. Alors, j’ai décidé de la fabriquer moi-même.
Sucre vanillé, extrait vanille liquide et poudre de vanille sont vraiment très faciles et rapides à préparer. Il faut juste un peu de patience pour que le parfum diffuse. En plus, c’est un bon moyen de réutiliser les gousses de vanille que vous auriez jetées. Et, vu leur prix, leur redonner une seconde vie est l’occasion de faire de belles économies.
Alors voici comment procéder.
Le sucre vanillé :
J’utilise de préférence du sucre de canne non raffiné. Alors, mon sucre vanillé je le prépare aussi avec car il est un peu plus riche en nutriments que le sucre blanc. Mais, rien ne vous empêche de le faire avec du sucre blanc.
prenez une boite ou un bocal à couvercle qui ferme hermétiquement et dont l’intérieur est bien sec.
comme j’utilise les gousses de vanille qui ont déjà servies pour une préparation, je mets 100 g de sucre par gousse de vanille. Les gousses sont souvent humides car, la plupart du temps, elles ont été mises dans un liquide pour le parfumer. Alors, il faut les essuyer et les mettre à sécher sur une grille à pâtisserie ou dans une assiette. Ensuite, quand elles sont bien sèches, grattez-les un peu pour récupérer les grains qui y seraient encore et mettez-les dans le sucre. Elles doivent être bien sèches sinon votre sucre va former des blocs.
si vous utilisez des gousses fraîches qui n’ont pas encore servi. Il faut les fendre en deux dans le sens de la longueur, gratter l’intérieur pour récupérer les grains. Puis, mettre grains et gousses dans le sucre. Dans ce cas, on compte 200 g de sucre pour 1 gousse de vanille.
fermez la boite.
il faut attendre au moins 3 semaines avant de l’utiliser. Personnellement, je préfère attendre 1 mois.
mélangez de temps en temps pour bien répartir les gousses et ainsi bien aromatiser tout le sucre.
lorsque vous avez une nouvelle gousse, rajoutez-la dans le sucre après l’avoir fait sécher. Vous pouvez remettre 100 g de sucre ou pas. Votre sucre sera encore plus parfumé.
L’extrait de vanille liquide :
Ne sachant pas trop comment réaliser l’extrait de vanille liquide, j’ai fait des recherches. Deux méthodes donnent l’extrait de vanille liquide. Une est faite généralement avec du rhum. Tandis que l’autre est préparée à partir d’un sirop.
Ne voulant pas prendre d’alcool car les préparations faites pour les enfants gardent un petit pourcentage d’alcool même après cuisson, j’ai exclu cette méthode, même si apparemment on obtient plus rapidement l’extrait de vanille.
Donc, je vais vous expliquer la méthode avec le sirop. C’est super simple mais il faut patienter avant de pouvoir s’en servir.
prenez une petite bouteille ou un flacon qui ferme bien genre bouteille de limonade en plus petit.
mettez dedans un sirop en laissant quelques centimètres libres. Moi, j’ai pris du sirop d’agave car il n’a pas de goût donc le parfum de la vanille ne sera pas modifié. Sinon, vous pouvez utiliser du sirop de canne à sucre, du sirop d’érable mais il apporte un goût qui peut modifier celui de la vanille. Sinon, vous pouvez confectionner le sirop. Pour cela il faut mettre dans une casserole 100 g de sucre pour 250 ml d’eau. Mélangez pour dissoudre le sucre puis portez à ébullition et le cuire quelques minutes jusqu’à l’épaisseur que vous désirez. Puis, laissez refroidir.
ajoutez les gousses de vanille.
ajoutez si nécessaire un peu de sirop.
fermez la bouteille et patientez.
il faut au moins un mois pour que l’arôme diffuse dans le sirop. Secouez la bouteille 1 à 2 fois par semaine.
ajoutez des gousses quand vous le souhaitez. Il n’en sera que plus parfumé. Et lorsque le niveau baisse, rajoutez du sirop.
Mais cela en vaut la peine car il est bien parfumé et largement moins cher que celui que l’on trouve dans le commerce. En plus, vous êtes sûre qu’il est fait avec de bons produits.
La poudre de vanille :
La poudre de vanille peut servir aussi bien pour des préparations sucrées que salées. Elle est à doser à la pointe d’un couteau. C’est un peu comme les graines des gousses que l’on récupère en grattant les gousses. C’est parfait dans une marinade.
Pour préparer de la poudre de vanille, c’est très simple et très rapide:
d’abord, il faut prendre des gousses très sèches. Si ce n’est pas le cas, les laisser sécher à l’air libre jusqu’à ce qu’elles le soient. Vous pouvez aussi les sécher au four à 40- 50 ° C ou 100 à 120 ° F pendant 10 minutes ou un peu plus.
les casser dans la cuve d’un mixer et mixer jusqu’à ce que vous obteniez de la poudre.
mettre la poudre dans un petit bocal ou un tube à essai bien hermétique.
Sources:
Connaissances personnelles, l’île aux épices et astuces de mon entourage.
A la maison, traditionnellement l’approche de Noël est l’occasion de cuisiner des sablés en famille. Petits et grands les confectionnent et les décorent. L’avantage des sablés c’est qu’ils sont faciles à faire par les enfants même petits. Ils peuvent les décorer selon leur imagination. C’est un bon moment de partage.
Ils peuvent être préparés à l’avance. En effet, ils se conservent très bien dans une boite en métal plusieurs semaines. Mais, on peut aussi les faire pour les suspendre dans le sapin. Et pourquoi ne pas fabriquer un grand calendrier de l’avant gourmand et y suspendre un sablé pour chaque jour de l’avant. C’est une bonne façon de faire patienter les petits gourmands. Vous pouvez aussi alterner avec des sablés vitrail ou d’autres gourmandises.
Voici comment faire des sablés à suspendre:
1) D’abord, il faut faire une pâte sablée
J’ai testé plusieurs recettes. Je vous donne celle qui marche à tous les coups et qui est facile et rapide à préparer:
Lapâte sablée ordinaire, à laquelle vous pouvez ajoutez des ingrédients (poudre d’amandes ou de noisettes) et/ou des épices.
Après un temps de repos de 1/2 heure ou plus. Faites chauffer le four à 180 °C ou 350° F avant d’étaler la pâte.
2)Étaler la pâte
Il y a deux façons de procéder.
La méthode où l’on saupoudre une fine couche de farine sur le plan de travail ainsi que sur le rouleau. Mais, il ne faut pas trop fariner, ni travailler la pâte car elle risque de devenir dure et de perdre son élasticité.
La méthode où on met la pâte entre 2 feuilles de papier cuisson ou sulfurisé et dans ce cas, on n’utilise pas de farine (voir plus d’explications).
Personnellement, pour les sablés, je préfère la 1ère méthode car avec la 2ème méthode il arrive qu’il y ait des petites pliures qui se forment en surface et ce n’est pas très joli pour des sablés à présenter. Je le fais plutôt pour des tartes. Mais ce n’est que mon avis.
Lorsque vous étalez la pâte et qu’elle a tendance à coller, n’hésitez pas à fariner légèrement le rouleau à pâtisserie. Il en est de même pour le plan de travail. Si la pâte à tendance à y coller, retournez-la ou soulevez-la et farinez légèrement.
La pâte doit avoir une épaisseur de 3 à 5 millimètres. Plus mince, les sablés risquent de se casser. Plus épaisse, ils ne seront pas aussi bons et plus longs à cuire.
3)Découper la pâte avec les emporte-pièces
Pour faire des sablés à suspendre, il faut faire un petit trou en haut des sablés pour pouvoir passer un fil ou un ruban. Le trou peut-être fait soit avec le petit trou d’une douille, soit avec une paille.
Pour pouvoir faire cela, il faut prévoir des grands emporte-pièces. Par exemple, les sapins que j’ai fait mesurent 9 cm de hauteur, les étoiles et les cœurs 7 cm.
Essayez de laisser le moins de pâte possible entre les découpes. Ainsi vous aurez moins à travailler la pâte et à reformer des boules. De plus, votre pâte restera bien souple. Faites les trous après avoir découpé vos formes. Si votre pâte devient très collante c’est qu’elle est trop chaude. Alors, il faut la remettre au réfrigérateur le temps qu’elle durcisse un peu. Après, elle sera plus facile à travailler.
4)Déplacez les formes vers la plaque de cuisson
A l’aide d’une spatule métallique, décollez les sablés découpés, glissez bien la spatule pour que la forme soit bien prise sous la spatule puis déplacez-la jusqu’à la plaque à pâtisserie préalablement recouverte d’une toile en silicone ou de papier cuisson. Disposez les sablés en les espaçant un peu. Pour plus de facilité, installez la plaque à pâtisserie à proximité de l’endroit où vous avez étalé la pâte.
5 )Cuisson
Faites cuire les sablés 10 minutes ou un peu plus. Ils doivent être légèrement dorés puis laissez-les refroidir complètement avant de les mettre en boite ou sur un plateau si vous souhaitez les décorer.
6)Décoration des sablés
Il y a plusieurs possibilités:
glacez complètement les sablés. Pour cela, il faut faire un glaçage royal :
1 blanc d’œuf et 200 g ou plus de sucre glace selon la grosseur du blanc. Si le glaçage est trop épais, ajoutez quelques gouttes d’eau peu à peu car c’est vite trop liquide. S’il est trop liquide ajoutez du sucre glace peu à peu jusqu’à l’épaisseur désirée. On peut mettre aussi un peu de jus de citron.
Si vous voulez décorer avec plusieurs couleurs, séparez le glaçage royal en autant de couleurs désirées. Colorez avec des colorants alimentaires en les ajoutant au goutte à goutte et en mélangeant jusqu’à la couleur désirée. Nappez le dessus des biscuits à l’aide d’un pinceau à pâtisserie ou d’une petite spatule. Posez-les ensuite sur une grille à pâtisserie ou un plateau. Laissez-les sécher plusieurs heures jusqu’à ce que le glaçage soit dur.
décorez avec des décors variés, minis smarties, petites boules de couleurs, vermicelles, décors en sucre. Il existe un grand choix dans le commerce. Si vous ne voulez pas faire de glaçage royal pour coller les décors, prenez des petits tubes. C’est très pratique quand les enfants décorent les sablés. Les petits tubes permettent de faire des décors fins.
Ces tubes je les ai trouvé chez Truffaut mais je les ai vu aussi chez Zôdio.
Je vous mets une variété de produits que l’on peut trouver chez Zôdio mais on en trouve dans beaucoup d’autres endroits.
Si contrairement à moi, vous êtes habile en dessins fins, on peut faire de très jolies arabesques en mettant du glaçage royal dans une poche à douille avec une douille très fine ou à défaut un sachet en plastique épais et couper un très petit trou.
La période de la rentrée scolaire est toujours très chargée en activités diverses. Les journées sont souvent trop courtes pour tout faire. Aussi, le temps consacré à la préparation des repas est compté. Alors, pour ne pas être obligé de recourir aux plats prêts à manger qui sont rarement santé et coûteux, je vous propose une sélection de plats que vous pouvez préparer en plus grosses quantités afin de pouvoir congeler des portions et ainsi avoir des repas rapidement préparés les soirs bien occupés. Mais, cela signifie aussi de s’organiser et de les cuisiner en avance.
L’été est le moment privilégié pour réaliser des confitures, des chutneys, des compotes, des coulis. Mais, on peut aussi les confectionner tout au long de l’année.
Lorsque l’on réalise ses pots, la stérilisation est une étape incontournable. Elle est indispensable pour éviter que vos préparations ne se détériorent et surtout pour éviter l’apparition de bactéries ou pire le botulisme.
Le botulisme est une affection neurologique grave provoquée par une toxine très puissante produite par la bactérie Clostridium botulinum. Celle-ci se développe notamment dans les aliments mal conservés, et la maladie résulte en général d’une toxi-infection alimentaire. Si le botulisme est rare, sa mortalité reste élevée quand le traitement n’est pas immédiat.
Stériliser des pots ou bocaux n’est pas bien compliqué. Il suffit d’un peu de temps.
Préparez le matériel nécessaire pour stériliser :
Un grande marmite, un linge propre, une pince pour récupérer les bocaux et couvercles dans l’eau bouillante sont seulement nécessaires. Il existe des pinces spéciales pour les bocaux. Mais, personnellement, je prends la pince à barbecue. Elle est un peu moins adaptée mais elle fait double emploi.
Pince à bocaux pince à barbecue
Faites stériliser bocaux et couvercles :
Vous pouvez utiliser les pots de confiture du commerce et les réutiliser. Mais, il faut d’abord vérifier que le bord des pots soit bien lisse et que les couvercles sont en bon état.
Pour stériliser, il existe plusieurs méthodes. Mais, je vais vous expliquer celle que j’utilise depuis longtemps et qui a fait ses preuves. Il suffit de les stériliser dans l’eau bouillante. Voir les étapes en images ci-dessous.
Pour les couvercles composés d’une capsule avec un caoutchouc en bordure et fermés avec un anneau à vis, la stérilisation doit est moins longue. Il faut juste les mettre dans l’eau frémissante pendant 3 minutes. Sinon la partie caoutchoutée sera trop molle et la stérilisation ne sera plus efficace. Il est préférable de faire cette stérilisation dans une casserole à part. Il est déconseillé de ne pas réutiliser ces capsules quand elles ont déjà servi.
La stérilisation se fait pendant que la confiture cuit.
Mettez les bocaux et les couvercles dans une bassine d’eau bouillante. Ils doivent être complètement immergés. Faites bouillir au moins 10 minutes.
2. Récupérez les bocaux avec une pince.
3. Posez les bocaux la tête en bas sur un linge propre.
4. Récupérez les couvercles avec la pince et posez-les la tête en bas sur le linge propre. Et surtout n’essuyez ni couvercles, ni pots. Car, même si votre torchon est propre, la stérilisation ne sera plus correcte.
La mise en pots de la confiture :
Le matériel nécessaire :
En plus des pots et couvercles stérilisés, une louche en métal est nécessaire. Un entonnoir en métal est aussi bien pratique.
1. Dès que la confiture est prête, remplissez les pots jusqu’à environ 0,5 cm du bord à l’aide de la louche métallique.
2. Vissez bien le couvercle.
3. Retournez les pots pendant 5 à 10 minutes afin de bien stériliser le haut du pot et de faire le vide d’air.
4. Remettez à l’endroit et faites refroidir.
Étiquetez vos pots :
Parfois, de la confiture a dégouliné sur les pots. Alors, il est nécessaire de bien l’enlever et d’essuyer les pots avant de mettre l’étiquette.
Indiquez sur l’étiquette ce qui est dedans et la date de fabrication.
Conservation :
En général, les confitures se gardent un an ou même plus. On peut la garder davantage. Mais, il est préférable de ne pas la conserver trop longtemps car elle perd de son goût. Par contre, les confitures qui contiennent peu de sucre ne se conservent que 2 à 3 mois.
Rangez vos pots dans un endroit sec et à l’abri de la lumière.
Et, une fois ouvert, conservez le pot au réfrigérateur. Il se conserve environ un mois.
Et, si vous souhaitez avoir davantage de conseils pour la confection des confitures, lisez cet article.
Les bananes sont souvent appréciées à juste titre par les enfants et les personnes âgées. C’est normal, elles sont faciles à manger et sont sucrées. Mais ce que les enfants ne savent pas c’est qu’elles regorgent d’atouts santé.
Les atouts santé :
La banane est plus riche en glucides que les autres fruits. Mais elle est aussi plus calorique (70 à 100 kcal pour une banane). Comme sa pulpe est dense, elle est rassasiante. Elle constitue une très bonne collation santé. En plus, elle est digeste quand elle est mûre. Verte, elle est plus difficile à digérer.
Grâce à sa teneur élevée en minéraux (magnésium, cuivre, phosphore, fer et surtout potassium) ainsi qu’en glucides (combustible du muscle), c’est l’aliment idéal du sportif. Il est aussi important en période de croissance.
A savoir, les bananes séchées sont beaucoup plus caloriques 285 kcal / 100 g.
Elle est riches en fibres mais ce sont des fibres solubles qui n’irritent pas la paroi intestinale.
La quantité de protéines est faible, à peine 1 g /100 g mais c’est le fruit qui en contient le plus.
Elle fournit peu de vitamines C mais est une bonne source en vitamines du groupe B.
Côté cuisine :
La banane pousse dans les pays tropicaux ou subtropicaux. Il existe plusieurs variétés mais les plus courantes sont: les bananes jaunes que l’on peut manger crues ou cuites et les bananes plantains. Les bananes plantains se mangent uniquement cuites. Elles sont utilisées comme légume. Elles sont très présentes dans la cuisine antillaise. On peut aussi trouver d’autres variétés de bananes. Les bananes rose sà chair rose, tendre mais un peu sèche. Les bananes naines ou fressinette qui sont petites environ 5 cm mais savoureuses et sucrées.
Achat et conservation:
Je ne parlerai que des bananes jaunes que l’on peut manger crues ou cuites.
C’est le fruit de l’hiver par excellence même si on peut en trouver toute l’année.
Achetez-les assez vertes car elles mûrissent rapidement à température ambiante. Évitez de les acheter tachées de couleur brun clair. Cela signifie qu’elles ont gelé et elles ne mûriront pas. Les bananes craignent le froid et les températures inférieures à 12 °C. Aussi, ne les mettez pas au réfrigérateur sauf si vous souhaitez qu’elles arrêtent de mûrir. Ainsi, vous pouvez les conserver quelques jours. Même si leur peau brunit cela ne veut pas dire qu’elles sont trop mûres à l’intérieur.
Par contre, si vous ne savez que faire de bananes trop mûres, vous pouvez les congeler. Il suffit de les badigeonner de jus de citron afin qu’elles ne deviennent pas noires. Mettez-les ensuite bien à plat dans des boîtes hermétiques. Elles se conservent 2 mois. Laissez-les ensuite décongeler au réfrigérateur. Elles serviront directement dans des préparations cuites.
Utilisations:
Crues, elles se mangent quand la peau est bien jaune. Sa pulpe est encore un peu croquante. Quand elle est un peu tigrée et tachetée de brun, elle est plus fondante, parfumée et aussi plus riche en sucre. Mais, elles s’oxydent vite au contact de l’air et deviennent marron-noir. Alors, si vous ne la mangez pas rapidement, il faut la badigeonner de jus de citron.
Comme elles sont sucrées, elles peuvent remplacer le sucre dans les préparations, ce qui évite d’en ajouter. On peut ainsi confectionner des muffins, des smoothies, des gâteaux, … sans sucre ajouté.
Elles se cuisinent de multiples façons crues ou cuites aussi bien pour des préparations salées que sucrées. Elles s’accommodent bien avec l’orange, le rhum, les produits laitiers, les crèmes glacées à la vanille. Qui ne connaît pas le célèbre banana Split, dessert très gourmand et à déguster occasionnellement.
Si vous ne savez quoi en faire car vous en avez trop acheté et qu’elles sont trop mûres voici des recettes pour les utiliser :
Connaissances personnelles et professionnelles, Encyclopédie des aliments, Guide de la santé dans votre assiette, « Cuisiner vite et bon » du Docteur Fricker.
Originaire de Chine et d’Asie du Nord-Est, le sarrasin n’apparaîtra en France qu’au Moyen Age après s’être répandu au Japon et en Russie. Il arrive aux États Unis au XVII ème siècle. Appelé aussi blé noir, il n’a en réalité rien à voir avec le blé puisque ce n’est pas une céréale. En effet, il est de la famille des polygonacées comme la rhubarbe et l’oseille. C’est une pseudo-céréale comme le quinoa et l’amarante.
Sa culture :
C’est une plante qui est surtout cultivée sur les sols pauvres et secs. Sa production est annuelle. Elle mesure jusqu’à 1 mètre de haut. Sa floraison en grosses grappes blanches ou roses aux fleurs très odorantes dure environ 1 mois. Les fleurs donnent des graines presque noires de forme triangulaire avec trois arêtes. Elle est principalement cultivée dans les pays de l’Est surtout en Russie, en Pologne, en Turquie où c’est un aliment très consommé pour les soupes, les ragoûts et le porridge. Elle est aussi très cultivée dans les régions montagneuses d’Asie.
Comment le trouve-t-on dans le commerce :
Il se présente sous plusieurs formes :
La farine de sarrasin :
Qui ne connaît les célèbres galettes bretonnes. Après avoir failli disparaître, le sarrasin retrouve une certaine popularité du fait de ses valeurs nutritionnelles. En boulangerie et en pâtisserie, il est apprécié pour son goût de noisettes. Mais comme il ne contient pas de gluten, il doit être mélangé à d’autres farines surtout pour les préparations qui doivent lever. La farine de sarrasin est surtout utilisée en Occident et en Amérique du Nord pour la confection des crêpes. Elle est également très utilisée au japon pour la fabrication des nouilles Soba. Dans les pays de l’Est comme la Russie, elle sert à confectionner les blinis. En Italie, les Pizzocheri sont les seules pâtes à être fabriquées avec de la farine de sarrasin.
Les graines de sarrasin :
Graines de sarrasin grillées et non grillées
Les graines doivent être décortiquées pour être mangeables. Elles sont ensuite concassées ou pas. Dans le commerce, on trouve des grains entiers ou plus ou moins concassés comme par exemple du coucous de sarrasin. Les graines peuvent être rôties ou pas. Lorsqu’elles sont grillées, on parle de kasha. La kasha a une saveur plus prononcée que le sarrasin non grillé. Il est très consommé en Europe de l’Est. Au japon, les graines torréfiées sont utilisées en infusion, le Subacha.
Les flocons :
Les flocons sont obtenus après une cuisson à la vapeur de grains de sarrasin dont la pellicule a été éliminée puis ils sont laminés. Ils peuvent remplacer les flocons d’avoine d’autant plus qu’ils sont sans gluten. Et, ils ont les mêmes utilisations.
Les atouts santé :
Le sarrasin gagne à être connu et surtout cuisiné car il possède de nombreux bienfaits nutritionnels.
Il est riche en protéines végétales qui contiennent tous les acides aminés essentiels pour environ 13 g / 100 g. Ainsi, il est fort apprécié par les végétariens et les végétaliens. Dans le cas de la farine, plus elle est foncée, plus elle contient de protéines.
Il ne contient pas de gluten. Malgré tout, Il est conseillé de vérifier les compositions sur les emballages car certains fabricants le mélange avec d’autres farines. L’appellation « Sans gluten » doit être bien visible.
Le sarrasin présente une forte capacité anti-oxydante. Il est en particulier riche en acides phénoliques et en flavonoïdes dont les effets anti-inflammatoires renforcent la santé cardiovasculaire et pourraient prévenir certains cancers.
Le sarrasin est également une bonne source en cuivre, phosphore, zinc, de calcium, de magnésium ainsi que de vitamines du groupe B.
Son indice glycémique est bas entre 30 et 35 (selon l’origine du sarrasin) ce qui permet aux personnes diabétiques de pouvoir en manger.
Il est riche en fibres, dont une proportion élevée de fibres solubles comme la pectine, ce qui le rend rassasiant.
Pour toutes ces raisons, mettez du sarrasin en farine, en flocons ou en grains dans vos menus !
Côté cuisine :
Avec la farine de sarrasin :
Comme je l’ai déjà expliqué, elle s’utilise en mélange avec d’autres farines entre 10 et 50 % si vous souhaitez confectionner des préparations qui doivent lever. En effet, comme elle est sans gluten, elle ne peut pas lever. Avec elle, on peut confectionner du pain, des crêpes, des pâtes, des muffins, des blinis, des gâteaux, des biscuits.
Avec de l’eau et du sel, on confectionne les fameuses galettes bretonnes.
Au Japon, on fabrique les nouilles Soba, en Italie les pâtes appelées Pizzocheri, en Inde des petits pains, les chapatis.
Voici quelques recettes préparées avec de la farine de sarrasin:
Les flocons de sarrasin sont utilisés comme les flocons d’avoine dans de nombreuses préparations. Vous pouvez aussi faire des gruaux ou des porridges pour les petits déjeuners.
La kasha s’utilise en accompagnement comme le riz, le boulgour, le quinoa ou autre. Il peut composer des salades, des ragoûts, être mis dans des soupes, des muffins. Vous pouvez l’utiliser pour faire des risottos, des pilafs comme le riz.
Graines de sarrasin non grillées
Les graines de sarrasin non grillées ont une saveur plus délicate. Elles s’accommodent mieux avec le poisson. On les utilise plus pour les desserts ou le petit déjeuner.
Conseils de cuisson pour garder les graines bien formées et non en bouillie :
Après avoir suivi les conseils indiqués sur les emballages de certains distributeurs et obtenu plutôt de la bouillie, j’ai finalement essayé ce que conseillait « Priméal » et aussi un site « recettes végétariennes ». Donc, j’ai fait un mixte. Voici mes conseils :
Les graines de sarrasin doivent d’abord être mesurées pour savoir la quantité d’eau à faire chauffer. Il faut pour cela prendre une balance et poser un verre mesureur puis tarer la balance. Ensuite, on pèse et on mesure en même temps. Il faut compter 1, 5 volume d’eau pour 1 volume de graines.
Par exemple 100 g de graines représentent 130 ml. Il faudra 195 ml d’eau que l’on peut arrondir à 200 ml car c’est plus facile à mesurer.
Faites chauffer l’eau avec un couvercle pour ne pas qu’elle s’évapore. Rincez les graines et dès qu’il y a des petits bouillons, ajoutez-les, mélangez, l’eau doit bouillir de nouveau. Ensuite, couvrez et faites cuire à feu doux 10 minutes. Laissez gonfler hors du feu toujours avec le couvercle pendant 10 minutes. Les grains sont fermes, un peu croquants et pas du tout démontés.
Pour faire du porridge il faut cuire à feu doux les grains dans de l’eau, du lait ou une boisson végétale pendant 20 à 30 minutes.
Exemples de recettes faites avec des graines de sarrasin:
Le céleri rave est un légume que j’apprécie pour sa saveur mais aussi pour ses valeurs nutritionnelles. En effet, bien que pauvre en calorie, il est riche en fibres, en minéraux en particulier en potassium et en vitamines du groupe B. Mais, face à cette boule pas toujours régulière, l’épluchage peut paraître bien difficile. Voici quelques petites astuces pour en venir à bout et profiter de sa saveur et de ses bienfaits.
Bien le choisir :
La boule doit être lourde. Si vous la tapez avec le doigt, elle ne doit pas sonner le creux. Sa couleur doit être beige-blanc et ne doit pas avoir de taches jaunes ou brunes. Choisissez-la de préférence la plus lisse possible pour un épluchage plus aisé. N’ayez pas peur d’acheter une grosse boule. On peut la cuisiner de multiples façons.
L’éplucher :
Il y a plusieurs façons de l’éplucher selon la dureté de la peau.
Avec un couteau économe :
D’abord, il faut couper avec un couteau de chef la partie où se trouvait les racines.
Ensuite, à l’aide d’un couteau économe ou d’un éplucheur, enlevez la peau.
couteau économe éplucheur
2. Avec un couteau d’office :
Selon l’épaisseur de la peau, l’épluchage au couteau économe ou à l’éplucheur est difficile voir infaisable. Alors, vous pouvez utiliser le couteau d’office.
Personnellement, je le déconseille car, c’est un bon moyen de se couper si le couteau dérape. Néanmoins, si vous êtes très à l’aise avec cette méthode, allez-y.
3. Avec un couteau de chef :
Parfois, la peau est dure et épaisse. Alors, le couteau économe ou d’office est inefficace. Il ne reste plus qu’une seule méthode, un bon couteau de chef. Voici les étapes en images de la façon de procéder.
couteau de chef
1 – Tailler la partie où se trouvaient les racines de façon à avoir une base stable pour la suite de l’épluchage.
2 – Supprimez la pelure à l’aide du couteau d’office en tournant autour du céleri.
Le taillage :
Selon ce que vous souhaitez cuisiner, plusieurs possibilités s’offrent à vous. Si vous souhaitez faire un potage ou une purée, le taillage n’aura pas d’importance. Mais, je vous conseille de couper des morceaux pas trop gros pour avoir un temps de cuisson plus court.
Par contre, si vous voulez faites des bâtonnets de céleri, voici comment faire :
1. Taillez des tranches de 1 à 2 cm
2. Taillez chaque tranche en bâtonnets de même largeur que la tranche, puis coupez les bâtonnets en 2 de façon à avoir tous les morceaux de la même longueur.
L’endive, appelée aussi chicon, est née en 1850 tout à fait par hasard. L’histoire dit que sa découverte serait due à l’avarice d’un paysan belge. Il avait caché des pieds de chicorée dans sa cave sous une petite couche de terre pour ne pas payer de taxes sur ses plantations de chicorées. Venant les chercher quelques semaines plus tard, il a découvert des petits fuseaux de feuilles blanches. C’est ensuite M. Bréziers, chef jardinier de la société d’horticulture belge, qui mit au point la culture de l’endive dite witloof qui signifiait feuille blanche en flamand à partir de la chicorée à café. En effet, la culture de l’endive se fait à l’abri de la lumière et du gel. 80 % de sa culture se fait dans la région des Hauts de France (Nord, Pas de calais et Picardie) et c’est la France qui est le premier producteur mondial.
La culture de l’endive :
Culture de l’endive en champ
Contrairement à ce que l’on pourrait penser. Ce sont les racines que l’on mange. Les graines de chicorée sont semées au printemps et donnent une plante à grosse racine et feuilles vertes. Les racines sont alors récoltées à l’automne puis elles sont déposées en chambre froide plusieurs mois pour étaler les plantations qui donneront des endives. Les endives sont maintenant produites toute l’année. Elles sont soit plantées en champ et bichonnées pour qu’elles restent bien au chaud et à l’abri de la lumière. L’hydroponie ou culture en chambre obscure remplace de plus en plus la culture en champ car elle est moins contraignante et les rendements sont plus importants. Au bout de trois semaines, elle fournit un bourgeon blanc crème à jaune pâle, à feuilles bien serrées, qui est l’endive prête à être consommée.
Culture en hydroponie, culture hors sol alimentée par des substances nutritives
Les atouts santé de l’endive :
Bien que pauvre en calories (17 calories pour 100 g), elle regorge de nutriments. C’est une bonne source en vitamines A, B9, C et K qui renforcent le système immunitaire. Elle est riche en magnésium, manganèse, calcium et potassium. De même, elle nous apporte du cuivre et du fer. Elle fait partie des rares légumes qui contiennent un taux élevé de sélénium qui est un oligo-élément essentiel pour le bon équilibre de l’organisme. Les acides organiques (quinique et caféique), présents en fortes concentrations, sont des antioxydants et antimutagènes puissants qui ont de grands pouvoirs antidépresseurs et anxiolytiques. Elle est diurétique et contient plus de 95 % d’eau ce qui permet de bien hydrater l’organisme. En plus, elle est a un rôle sur l’élimination des toxines et sur le transit intestinal car elle est assez riche en fibres.
Alors, n’hésitez pas à en mettre à vos menus !
Les endives en cuisine :
Variétés :
endives blanche et rouge Endives Carmine
L’endive blanche appelée aussi chicon ou witloof, a une saveur un peu amère. Pour supprimer son amertume, il est conseillé d’enlever le cône intérieur. Pour plus de renseignements, allez voir notre article sur l’épluchage des endives.Elle est utilisée aussi bien crue que cuite.
L’Endigia ou endive rouge qui est une endive panachée de rouge est issue du croisement de l’endive et de la chicorée rouge. Sa saveur est plus douce et moins amère que la blanche. Elle est utilisée uniquement crue en salade. Il faut éviter de la cuire car sa belle couleur rouge devient noire.
La Carmine est issue du croisement entre trois variétés de chicorées : la chicorée Witloof et deux chicorées italiennes aux feuilles bordées de rouge, la chicorée de Vérone et la chicorée de Chioggia. Ses bords sont rouges carmin et l’intérieur de la feuille blanc. Sa feuille est plus mince et plus croquante que les autres variétés. Sa saveur est un peu sucrée et un peu amère avec un petit goût de noisettes. Elle se consomme uniquement crue en salade.
Les endives rouges et Carmines sont une belle façon d’apporter de la couleur dans les assiettes surtout en hiver.
Choix et conservation :
Lorsque vous les achetez, les feuilles doivent être bien serrées et bien blanches avec des pointes jaunes et la base bien blanche. Pour les rouges, la couleur doit être vive et l’intérieur bien blanc.
Conservez-les environ une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur et dans un sachet en papier bien serré à l’abri de la lumière sinon elles vont verdir et être plus amère.
La préparation :
Elle est très rapide. Il suffit de couper la base, d’enlever les feuilles du tour puis le cône qui donne l’amertume. Voir le étapes en photos.
La cuisson :
En dehors des nombreuses recettes crues en salade ou en apéritif, les endives blanches se prêtent à de nombreuses variantes cuites. Il en va ainsi des célèbres endives gratinées au jambon avec béchamel et fromage. Mais, on peut les cuisiner en braisés, en soupes, en tartes, en quiches,….
Vous pouvez les cuire de multiples façons :
A la cocotte minute : mettre un fond d’eau et disposez les endives entières ou coupées en deux dans le panier. On compte 10 minutes après la montée en pression.
A la vapeur douce : cette méthode préserve au maximum les valeurs nutritionnelles. Il faut compter 15 à 25 minutes selon leur grosseur et selon que vous les désirez très tendres ou un peu fermes. Mais, sachez que plus vous les cuisez, plus les vitamines sont détruites.
A la poêle : pour faire des endives braisées ou une effilochée d’endives. On compte 20 à 45 minutes selon que vous les souhaitez fondantes ou non et aussi selon le taillage.
A l’eau : je vous déconseille ce mode de cuisson sauf si vous souhaitez utiliser l’eau de cuisson. En effet, les nutriments passent dans l’eau de cuisson et il serait dommage de les jeter. On compte environ 20 minutes dans une eau citronnée.
Au four à micro-ondes : entières, arrosées d’un filet de jus de citron + 1 cuillère à soupe d’eau dans un récipient couvert. On compte 10 minutes pour 500 g. Pour les endives émincées, il faut 8 minutes avec la même quantité d’eau et le jus de citron.
Cette dernière méthode, comme la cuisson à la vapeur douce, préserve le plus les valeurs nutritionnelles.
Petites astuces :
Pour atténuer l’amertume, ôtez simplement le cône avec un couteau à la base de l’endive et ajoutez un peu de sucre ou de miel lors d’une cuisson à la poêle.
Pour que les endives restent bien blanches, ajoutez un peu de jus de citron lors de la cuisson..
Et, pour vous aidez à les cuisiner, voici quelques idées de recettes :
La courge spaghetti est une des nombreuses variétés de courges d’hiver. Son nom vient du fait que sa chair après cuisson se sépare en filaments comme des spaghettis. Cuite, elle remplace les pâtes et peut constituer de très bonnes recettes sans gluten, végétariennes ou végétaliennes.
Comment les choisir et les conserver :
Cette courge ovale peut peser jusqu’à 2 kg et mesurer jusqu’à 30 cm de long. Sa peau de crème à jaune orangé doit être ferme, lisse et sans tache. Une bonne courge doit être lourde. Son pédoncule doit-être long, ferme et plein. L’écorce doit être terne. C’est le signe que la courge est bien mûre. Si elle est luisante, c’est qu’elle ne l’est pas assez. Dans ce cas, elle sera moins savoureuse.
On peut les cueillir dans les champs de fin août à octobre ou jusqu’aux premières gelées. Elles se conservent environ 3 mois dans un local aéré entre 15 °C et 20 °C. Mais, vous pouvez les conserver jusqu’à 6 mois entre 10 à 15 °C à condition de ne pas les superposer.
Côté santé :
Du fait de sa texture filamenteuse, elle est un bon substitut aux pâtes et est fort appréciée des personnes intolérantes au gluten.
Elle est peu calorique environ 40 Kcal / 100 g. Mais surtout, C’est une excellente source en vitamines A et C, en minéraux comme le potassium, en oligoéléments comme le cuivre et en fibres. Ayant un grand pouvoir antioxydant, elle prévient des maladies cardiovasculaires et des cancers et renforce le système immunitaire.
Comment la cuisiner :
Sa chair est fondante et aussi légèrement croquante du fait des filaments. Sa saveur est plutôt fade et légèrement sucrée. Elle s’accommode très bien avec la tomate, les oignons, l’ail, le pesto, les fines herbes, les herbes de Provence, le basilic. Le thon, le poulet, les lardons, le fromage de chèvre ou le parmesan font aussi un bon mariage.
Il y a plusieurs façon de la cuire pour l’utiliser. Lisez cet article pour connaitre les différents modes de cuisson.
Les différentes façons de la cuisiner :
Comme un plat de pâtes à la bolognaise ou carbonara ou selon son humeur:
J’ai découvert cette courge il y a un moment à Montréal dans un restaurant végétarien et depuis j’aime beaucoup la cuisiner et la déguster. Si vous souhaitez mieux la connaître lisez cet article.
Cependant, avant de pouvoir l’accommoder de multiples façons, il faut la cuire. On peut aussi la préparer crue et en faire des salades mais, la plupart du temps, on la cuisine cuite. Plusieurs possibilités sont possibles.
Sa peau étant très dure, il est impossible de l’éplucher. On peut juste la couper en 2 dans le sens de la longueur quand elle est très grosse. Avant de la cuire, il faut la laver voir la brosser pour enlever toute trace de terre. Ensuite, on la cuit entière ou coupée en deux. Si sa peau est vraiment trop coriace à découper, il y a 2 possibilités. La plonger dans l’eau frémissante pendant environ 3 minutes. Si elle n’est pas entièrement recouverte d’eau, retournez-la et faites cuire de l’autre côté le même temps. Autre possibilité, la mettre dans un plat au four à micro-ondes et la cuire 3 à 4 minutes. Normalement, il est plus facile de la séparer en deux sans aller chercher une tronçonneuse.
La cuisson à l’eau
Il faut mettre la courge dans un récipient suffisamment grand pour qu’elle soit entièrement recouverte d’eau. Faites-la cuire à petits bouillons pendant 20 à 30 minutes jusqu’à ce que la pointe d’un couteau pénètre facilement. Refroidissez-la sous l’eau froide puis coupez-la en 2 dans le sens de la longueur. Mais attention, c’est très chaud. Retirez les graines avec une cuillère à soupe et grattez avec une fourchette pour obtenir des filaments. Dans ce cas, la coque est toute ramollie et se déchire. Vous ne pourrez pas l’utiliser pour la garnir. Pour ma part, je déconseille de la cuire par moitié. En effet, les nutriments passent en grande partie dans l’eau de cuisson et comme on jette l’eau, on les jette en même temps ce qui est bien dommage.
La cuisson à la cocotte minute ou autocuiseur
Cette cuisson est possible si la courge est suffisamment petite pour rentrer dans le panier. Mettez un fond d’eau, posez le panier avec la courge et comptez environ 8 à 10 minutes à partir de la montée en pression. Comme pour la cuisson à l’eau, il faut attendre qu’elle refroidisse ou la refroidir sous l’eau froide. Et toujours, attention lors de la découpe car c’est très chaud. Éliminez les graines et grattez la chair. Cette méthode est plus rapide que la cuisson à l’eau et aussi plus économique. Mais personnellement ce n’est pas celle que je préfère car comme pour la cuisson à l’eau la chair se démonte ou se déchire et ce n’est pas toujours aisé de récupérer toute la chair.
La cuisson au cuiseur vapeur ou à la vapeur douce
Il faut couper la courge en 2 dans le sens de la longueur. La courge doit être petite ou votre cuiseur vapeur très grand pour pouvoir poser la courge. Le temps de cuisson sera fonction de l’épaisseur. Il faut compter au moins 30 minutes. Personnellement, je n’ai jamais utilisé mon cuiseur à vapeur douce pour la courge car c’est un cuiseur en bambou. Petit mais pratique pour de nombreux petits aliments.
La cuisson à la mijoteuse
Ce mode de cuisson n’est pas très utilisé en France. Mais, il est très populaire au Québec. C’est un mixte entre la cuisson à l’eau et la cuisson à la vapeur douce. On met la courge coupée en deux et débarrassée des fibres et des graines dans la mijoteuse, côté pelure vers le bas. On ajoute un peu d’eau. Ensuite, on fait cuire environ 4 à 6 heures à température élevée ou 8 à 10 heures à température basse. Pour savoir si la courge est cuite, il faut la piquer.
La cuisson au four
C’est une des cuissons que j’utilise. Elle permet de récupérer la pelure une fois les filaments enlevés et de la garnir, de la gratiner pour la servir garnie.
Il y a deux possibilités :
Cuire la courge entière : Dans ce cas, Préchauffez le four à 180 °C ou 350 °F. Piquez-la de part en part avec un couteau pointu pour éviter qu’elle n’éclate lors de la cuisson. Puis, posez-la sur une plaque à four recouverte de papier cuisson. Il faut compter 50 minutes à 1 heure selon la grosseur de la courge. Elle est cuite quand la peau est molle et que la pointe d’un couteau pénètre facilement. Ensuite, Coupez-la en 2 dans le sens de la longueur. Et toujours, faites attention car c’est chaud. Ensuite, retirez les graines à l’aide d’une cuillère à soupe puis décollez et séparez les filaments à l’aide d’une fourchette.
Cuire la courge spaghetti coupée en 2 : Le four est préchauffé à 180 °C ou 350 °F comme ci-dessus mais le temps de cuisson sera plus court environ 30 à 45 minutes. Voici les étapes en images.
Coupez la courge en 2 Posez les demies courges sur une plaque à four et faites cuire.
La cuisson au four à micro-ondes
Avec la cuisson au four, c’est la cuisson que j’utilise le plus. Elle est rapide. Et le résultat me convient parfaitement car cela permet d’utiliser les filaments rapidement. Par contre, vu les informations sur leur composition qui peut être cancérigène, certaines précautions sont à prendre. Il est impératif d’acheter du film cellophane spécial cuisson et aussi de lire ce qui est écrit sur l’emballage. Le fabriquant doit indiqué que son produit ne contient pas de bisphénol A, ni de polytéréphtalate d’éthylène. Sinon, il est à évité car les composé toxiques peuvent migrer vers les aliments et être dangereux pour votre santé.
Comme pour la cuisson au four, il est possible de la cuire entière ou par moitié. Voici comment procéder:
La cuisson entière :
Piquez la courge à plusieurs endroits pour ne pas qu’elle explose. Posez-la sur un plat micro-ondable et faites cuire à puissance moyenne pendant 10 à 15 minutes selon la grosseur. Piquez pour voir si elle est cuite. Sinon, poursuivez la cuisson par tranches de 30 secondes. Ensuite, coupez-la en 2. Et, toujours attention car c’est très chaud. Éliminez les graines avec une cuillère à soupe et récupérez les filaments avec une fourchette.
La cuisson par moitiés :
Cette méthode est la plus rapide. C’est celle que je privilégie car on obtient les filaments en un rien de temps.
1 ) Coupez la courge en 2 2) Éliminez les graines et les fibres du centre
3) Entourez les courges de film cellophane et faites cuire à puissance moyenne environ 6 à 8 minutes selon la grosseur. Vérifiez la cuisson. Si la courge n’est pas tout à fait cuite, poursuivez par tranches de 30 secondes.
Grattez avec une fourchette pour obtenir les filaments.
Conservation
La courge spaghetti peut être congelée. Elle se conserve 3 mois.
Petit truc
Les graines de courges une fois lavées et débarrassées des petits filaments et de la pellicule un peu visqueuse se font sécher au four à 160 °C ou 320 °F pendant environ 20 minutes. Vous pouvez les utiliser dans un potage, un plat, une salade, dans du pain, en apéritif. Vous pouvez aussi les enrober de sel ou d’épices et faire comme pour la recette des noix.
La rentrée est souvent synonyme de panique à bord. Par manque de temps, les dîners ne sont pas toujours très santé. Alors, pour vous aider à y remédier, nous avons écrit plusieurs articles: « une rentrée sans stresser », « 5 conseils pour gagner du temps en cuisine « , « Les réserves indispensables à avoir ».Vous y trouverez de nombreux conseils, des trucs pour mieux vous organiser, pour gagner du temps, des recettes à congeler à l’avance et des menus équilibrés pour le soir ou la semaine.
Même en dehors de la période de la rentrée, la préparation des repas du soir est souvent minutée. Par manque de temps, on est souvent tenté de consommer des plats cuisinés prêts à être mangés. Mais, il est reconnu scientifiquement que les produits issus de l’industrie agroalimentaire sont néfastes pour la santé. Ils sont plus riches en graisses, en sucre et en sel. Ils contiennent de nombreux conservateurs, additifs et pesticides. Utilisés régulièrement, ils peuvent induire de nombreuses maladies (diabète, maladies cardiovasculaires, cancers, maladies du foie,…).
Attention, les plats cuisinés et autres produits élaborés par l’industrie des produits bio ne sont pas forcément santé. Lisez attentivement les étiquettes. Ils contiennent souvent des huiles de palme pas vraiment santé et beaucoup trop de sel et de glucides.
Alors pour manger sain et équilibré, tournez-vous vers le fait maison.
Le fait maison a de nombreux avantages :
Vous pouvez maîtriser votre alimentation et contrôler les quantités de sel, de graisse et de sucre de façon à avoir une alimentation équilibrée, saine et riche en nutriments.
Cela vous permet d’utiliser des produits plus sains. Achetez de préférence des produits bruts bio, issus de l’agriculture raisonnée ou de producteurs locaux. Ils sont bien plus goûteux, contiennent beaucoup moins de pesticides et ont une meilleure qualité nutritionnelle.
Vous pouvez profiter des prix intéressants des produits de saison et ainsi intégrer à votre alimentation davantage de fruits et de légumes.
Préparer ses plats cuisinés revient moins cher en comparaison de ceux vendus dans le commerce. Et, ils seront plus nutritifs. Un exemple, les plats cuisinés en sauce contiennent souvent beaucoup plus de sauce que d’aliments solides. Ce qui fait un prix au kilo très élevé. N’hésitez pas à regarder le prix au kilo. Vous serez surpris.
D’autres exemples qui vous feront faire des économies : faire ses yaourts nature. Vous pourrez les aromatiser de multiples façons, avec des morceaux de fruits frais, avec de la confiture, avec du muesli, des pépites de chocolat… Il en est de même si vous fabriquez votre pain, vos pizzas, les purées pour bébés, les compotes…
Mais, le fait maison n’est pas non plus toujours idyllique. Il a aussi quelques inconvénients. Ils pourront être vite surmontés si vous vous organisez bien et si vous avez le désir de vous nourrir sainement.
L’inconvénient le plus important est le temps passé à cuisiner. Choisissez des recettes que vous connaissez, faciles et rapides à préparer. Ainsi, vous ne perdrez pas un temps précieux à lire la recette.
Et qui dit cuisine, dit nettoyage, vaisselle, rangement. Là, n’hésitez pas à faire participer tous les membres de la famille.
Quand on cuisine, il faut faire les courses. Planifiez vos menus pour la semaine et établissez la liste des ingrédients qui vous seront nécessaires. Ainsi, vous gagnerez beaucoup de temps, de la fatigue et aussi de l’argent. En effet, vous n’achèterez que ce qui vous sera nécessaire. Et profitez des courses que l’on peut faire sur Internet et que vous allez chercher en drive. Que de temps et de fatigue économisés !
Pour vous aider à cuisiner maison, voici des recettes qui seront prêtes à être dégustées en 15 minutes. Il vous suffira de compléter votre repas avec un fruit, un yaourt, une salade verte ou autre.
Cabillaud ou morue, il n’y a qu’en France que l’on fait la différence. Le terme cabillaud est utilisé pour le poisson frais alors que morue est l’appellation employée pour le poisson salé et séché.
Le cabillaud est un poisson peu calorique (120 kcal pour 100 g).
Il est riche en protéines (27 g / 100g), en nutriments bénéfiques pour la santé (sélénium, oméga 3,…) et en vitamines du groupe B et D.
Sa chair blanche au goût délicat peut se cuisiner de façons variées aussi bien chaudes que froides. C’est un aliment très courant de la cuisine portugaise. En effet, les Portugais ont une recette différente pour chaque jour de l’année.
Ce poisson est à manger modérément car il est victime de la surpêche. Des accords pour diminuer les quotas de pêche ont permis de le sauvegarder. Mais cette espèce est malgré tout menacée. Si vous souhaitez en savoir davantage sur les poissons qu’il est préférable de manger, lisez notre article.
Salée et séchée, la morue a une chair plus ferme et doit être dessalée.
Comment dessaler la morue ?
Dessaler de la morue est très simple. Il suffit seulement de s’y prendre à l’avance pour pouvoir l’utiliser. Il faut compter 24 h et même plus pour débarrasser le poisson de tout le sel qui a servi à le conserver.
Il existe plusieurs méthodes, mais une chose importante est l’achat. La chair doit être bien épaisse pour être ensuite plus savoureuse.
Ma méthode préférée :
Elle est très simple et aussi économique en eau :
Rincez le poisson sous l’eau froide pour le débarrasser du sel collé.
Coupez des tranches de petites dimensions et peu épaisses. Le dessalage et l’utilisation pour la préparation n’en seront que plus faciles.
Poser les morceaux sur une grille que vous aurez mise au fond du récipient, genre grille à pâtisserie, panier de cocotte minute ou passoire à pied mais en ayant soin de mettre des petits éléments en périphérie pour surélever l’ensemble (ramequins ou petits verres) pour que le sel s’élimine plus facilement. Une passoire à pied est aussi un ustensile très pratique. Comme le sel est plus lourd, il pourra ainsi se déposer au fond du récipient.
Posez les tranches les unes à côté des autres, la peau au dessus car le sel pourra mieux s’évacuer et remplissez le récipient d’eau froide.
Si possible, mettez le récipient au frais.
Au cours des 24 heures suivantes, changez l’eau 4 à 5 fois en prenant soin de rincer les tranches à chaque fois.
Au moins une heure avant de préparer la morue, goûtez-la pour vérifier son degré de dessalage. Si elle est encore trop salée à votre goût, trempez-la dans du lait.
Il est inutile de saler le plat que vous cuisiner car il reste toujours assez de sel à l’intérieur du poisson pour cela.
Autre méthode 1 :
Pour aller plus vite, il est possible de faire comme précédemment mais au lieu de faire dessaler la morue dans l’eau. On la met dans du lait. C’est moins économique mais efficace.
Autre méthode 2 :
Elle est beaucoup moins économique en eau.
Les étapes sont pratiquement les mêmes sauf que l’on fait dessaler la morue sous un filet d’eau froide. Il n’est donc pas nécessaire de changer l’eau plusieurs fois.
Vous pouvez aussi acheter de la morue déjà dessalée ou de la morue sous vide qui a été partiellement dessalée mais qui se conserve beaucoup moins longtemps. On en trouve au rayon poisson frais des grands magasins, des poissonneries ou en produit surgelé.