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Faire ses confitures sans déconfiture

Faire des confitures est un bon moyen de conserver les fruits. Autrefois, c’était indispensable pour avoir des réserves pour l’hiver. Mais, aujourd’hui, c’est davantage un moment plaisir. Quelle satisfaction de voir petits et grands les savourer. Et pourquoi ne pas offrir ces délicieux cadeaux gourmands made home à ses amis, sa famille ou lors des fêtes de Noël.

Faire ses confitures est assez facile. On peut les confectionner toute l’année, même si l’été est la période privilégiée étant donné l’abondance des fruits. Il existe de nombreuses recettes très bien expliquées mais quelques petites choses sont à savoir pour bien les réussir.

Le choix des fruits :

 

Tout au long de l’année, il est possible de cuisiner des confitures ou des gelées. Choisissez les fruits de saison mûrs à point et si possible fraîchement cueillis. Il est préférable de les préparer le  plus rapidement possible après la cueillette ou l’achat pour éviter que les fruits ne s’abîment et perdent de leur saveur. Gardez-les le moins possible au réfrigérateur. Évitez les fruits trop mûrs qui risquent de gâcher votre confiture. Certains légumes donnent aussi de très bonnes confitures : carottes, potiron, poivrons, patates douces, betteraves rouges, tomates vertes,….

La confiture gélifie grâce à la pectine contenue dans les fruits. Certains fruits sont naturellement riches en pectine d’autres en contiennent peu. Dans certains cas, il est nécessaire d’en ajouter ou de cuire plus longtemps. Mais, il n’y a pas que la pectine qui agit. Le sucre et l’acidité des fruits interviennent également dans la prise de vos confitures.

Fruits riches en pectine :

Airelles, canneberges, cassis, cédrats, châtaignes, citrons verts ou limes et jaunes, coings, groseilles, goyaves, kiwis, oranges, pamplemousses, pommes.

Fruits dont la teneur en pectine est moyenne :

abricots, fraises, framboises, mandarines, mûres, myrtilles, raisins, prunes.

Fruits dont la teneur en pectine est faible :

ananas, brugnons et nectarines, cerises, figues, mangues, melons, myrtilles,  pêches, poires, rhubarbe, tomates.

Le matériel nécessaire :

    1. Pour la cuisson :

Une marmite :

Pour la cuisson des confitures, il y a la bonne vieille bassine en cuivre. Sa forme large facilite l’évaporation de l’eau à la cuisson. Elle conduit et diffuse bien la chaleur. De plus, Il se produit une réaction chimique avec la pectine ce qui permet une meilleure prise. Par contre, elle modifie la couleur de certains fruits rouges. Il est aussi déconseillé de laisser macérer les fruits dedans. Mais inutile d’en acheter une si vous ne faites que quelques pots dans l’année. Une marmite en acier inoxydable fait très bien l’affaire. Cependant, elle doit avoir un fond épais et être suffisamment large pour ne pas que la préparation déborde et assurer une bonne évaporation de l’eau des fruits.

Une écumoire :

Souvent, lors de la cuisson, de l’écume se forme sur le dessus de la confiture. Il est conseillé de l’enlever avec une écumoire en acier inoxydable à la fin de la cuisson avant la mise en pots. Ainsi, les impuretés sont éliminées.

Un thermomètre à sucre :

Un thermomètre à sucre ou une sonde pouvant aller jusqu’à 200 °C ou 390 °F est très pratique pour savoir quand mettre en pot. La température à atteindre pour la mise en pot est généralement de 105 °C ou 220 °F. Mais si vous n’en avez pas, vous pouvez la remplacer par la bonne vieille méthode de l’assiette. Elle consiste à mettre une assiette au congélateur, quand elle est bien froide versez quelques gouttes de confiture. Si elle fige c’est quelle est prête à être mise en pot. Par contre, si elle coule, il faut poursuivre un peu la cuisson.

    1. Pour la mise en pot et la stérilisation des pots :

Les pots et couvercle :

Vous pouvez utiliser plusieurs fois les mêmes pots mais il faut au préalable les vérifier et les stériliser. Le bord des pots ne doit présenter aucune aspérité ou éclat. Pour les couvercles, il est préférable de les changer à chaque fois afin qu’il n’y ait aucune micro ouverture qui pourrait permettre l’entrée de micro organismes. Ils doivent être stérilisés comme les pots.

La paraffine :

Cette pratique ancienne de verser une couche de paraffine sur le dessus des confitures n’est plus recommandée. En effet, en refroidissant la paraffine se rétracte ce qui peut provoquer des micro ouvertures qui vont rompre la stérilisation. Vos confitures risquent de moisir rapidement.

 Petits accessoires utiles :

Si vous confectionnez souvent des confitures, un entonnoir à grande ouverture et une pince pour prendre les bocaux sont très pratiques. Il faut aussi une louche métallique pour verser la confiture dans les pots.

Entonnoir métallique à large ouverture

Pince à bocaux,  personnellement j’utilise la pince à brochettes ou saucisses qui me sert pour le barbecue

Cet accessoire est très utile pour attraper les pots dans la marmite où ils ont été stérilisés. Bien sûr, les parties métalliques doivent être stérilisées quelques minutes avant l’utilisation.

         

Ce qu’il faut respecter :

  • Stériliser les pots et les couvercles :

Cette étape est indispensable pour éviter que les confitures ne moisissent rapidement sauf si vous les congelez. Chose qui peut être faite lorsque la confiture est très peu sucrée ou faite sans cuisson. Si vous ne savez pas comment stériliser vos pots, lisez notre article.

  • Les proportions :

Il est déconseillé de doubler les quantités d’une recette car la cuisson risque fort d’être modifiée ainsi que l’équilibre entre les différents ingrédients. Et vos confitures risquent de ne pas prendre.

  • Le sucre :

Il est indispensable à la conservation des fruits et à la réaction chimique qui s’opère avec la pectine et l’acidité pour assurer la gélification de la confiture. Certains préfèrent utiliser du sucre blanc fin ou cristallisé de betteraves sucrières moins coûteux pour faire leurs confitures. En effet, ces sucres ne sont pas raffinés et ils ne contiennent pas non plus d’impuretés. On peut utiliser d’autre sucres comme le sucre de canne non raffiné mais il peut modifier la couleur et le goût de la confiture. Moins traditionnels, le miel, le sirop d’érable ou d’agave ainsi que la stévia peuvent  être utilisés.

Pour réussir une bonne confiture, il faut respecter un dosage de 750 à 1000 g de sucre pour 1000 g de fruits sans ajout de pectine. Si on met de la pectine la quantité de sucre peut être inférieure. Mais, moins on met de sucre, moins la confiture se conservera.

  • Le jus de citron :

L’acidité contenue dans les fruits a un rôle important dans la prise de la confiture. Si le fruit ne contient pas assez d’acidité, il est indispensable d’ajouter du jus de citron. Pour les fruits peu acides comme les poires, il faut 2 cuillères à soupe de jus de citron pour 1 l de fruits. Suivez les quantités indiquées dans les recettes.

Vous pouvez trouver quelques recettes en suivant ce lien.

Sources :

Connaissances personnelles et professionnelles

livres: « la chimie des desserts » par Christina Blais éditions  La Presse; La bonne cuisine française, Congélation, conserves, confitures par Maris Claude Bisson éditions Solar; Casseroles et éprouvettes par Hervé This  éditions Belin- pour la science; Les leçons de confitures de Christine Felder.

Quelle pomme de terre choisir pour ma cuisine

Ce n’est pas toujours facile de choisir la pomme de terre qui convient pour une recette donnée. J’ai pensé écrire cet article car parfois je suis un peu perplexe devant certains noms de variétés inconnues. Mais, c’est surtout qu’à plusieurs reprises lors de mes courses des personnes m’ont demandé des conseils d’achat tant elles étaient indécises.

Si vous les achetez en grande surface, ce n’est pas bien difficile car le type de cuisson est indiqué sur le sachet. Mais, si vous les achetez en vrac c’est une autre histoire. Le vendeur n’est pas toujours là et pas toujours non plus de bon conseil. Alors, pour vous aider voici quelques informations.

 Conseils généraux :

A l’achat:

Choisissez des pommes de terre bien fermes, à la peau lisse, sans taches vertes ni brunes et sans germes. Mais, ce n’est pas toujours facile de le vérifier quand les sacs sont en papier.

La conservation:

Elles doivent être conservées à l’abri de la lumière, pour éviter qu’elles ne verdissent et deviennent amères, dans une endroit frais, sec et aéré. Elles doivent être isolées du sol et à l’abri du gel. Il est conseillé de conserver les pommes de terre nouvelles dans le bac du réfrigérateur.

Une fois épluchées, elles se conservent plusieurs heures dans l’eau froide mais elles doivent être complètement immergées.

Les variétés:

Il existe des centaines de variétés mais on en dénombre à peine une quarantaine sur les marchés.

Voici un tableau des variétés françaises les plus courantes qui pourra vous aider pour faire votre choix.


convient particulièrement         convient

D’avril à la mi-août, on trouve les pommes de terre primeurs. Elles ont la peau très fine qu’il n’est pas nécessaire d’éplucher. Elles se conservent quelques jours dans le bac du réfrigérateur.

Pour les québécois, voici un site très clair qui pourra vous aider à faire le bon choix : Epatante patateMais, vous y trouverez aussi bien d’autres informations.

Et voici quelques recettes pour les cuisiner:

Petits gratins de pommes de terre

Ecrasée de pommes de terre aux herbes

Salade de pommes de terre et maquereaux fumés

Pommes de terre sarladaises

Salade alsacienne végétarienne

Sources:

Connaissances personnelles et professionnelles,  Encyclopédie des aliments, Technologie et Hygiène alimentaire, Les fruits et les légumes frais, Comité national interprofessionnel de la pomme de terre , technologie culinaire, Grand frais, producteurs de pommes de terre du Québec.

Eplucher la rhubarbe

D’avril à juillet, c’est la saison de la rhubarbe pour notre plus grand plaisir. Seules, les tiges sont comestibles.

Choisissez des tiges bien fermes, denses et si possible fraîchement cueillies. Privilégiez celles qui sont de couleur rouge-rose avec un peu de vert. Plus les tiges sont vertes plus elles seront acides. Utilisez-les rapidement après l’achat ou la cueillette pour éviter qu’il n’y ait une trop grande perte en nutriments. Elles se conservent une semaine enroulée dans un linge ou un sachet en papier dans le bac à légumes du réfrigérateur. Seules les tiges sont comestibles. Les feuilles crues ou cuites sont toxiques.

Il n’est pas toujours nécessaire d’éplucher les tiges quand elles sont fines. Par contre, si les tiges sont grosses. Elles seront fibreuses et filandreuses. Dans ce cas, l’épluchage est indispensable.

Voici comment faire:

1. Lavez les tiges

2. Coupez une extrémité et tirez les fibres

     

3. Coupez l’autre extrémité et faites de même:

     

4. Epluchez en tirant les fils sur les autres côtés:

     

Si les tiges sont très longues, coupez-les en 2. L’épluchage est ainsi facilité et les fils sont plus aisés à tirer. Il est possible d’éplucher la rhubarbe avec un couteau économe mais je trouve que les fils sont moins bien supprimés et les épluchures sont surtout plus importantes.

La rhubarbe est un aliment acide. Pour réduire son acidité plutôt que j’ajouter une grande quantité de sucre ce qui n’est pas très santé. Il est préférable de la faire dégaorger.

Voici comment procéder pour faire dégorger la rhubarbe:

1.Tailler les tiges en tronçons de 1 à 2 cm et en profiter pour éliminer les fils qui au fur et à mesure du taillage.

2. Mettez les dés dans un récipient puis saupoudrez une cuillère à soupe de sucre de canne non raffiné.  Recouvrez d’un film cellophane ou d’un couvercle et faites macérer plusieurs heures ou mieux la veille pour le lendemain.

     

3. Egouttez dans une passoire fine avant d’utiliser la rhubarbe.

Voici quelques recettes pour la cuisiner:

 Compote de rhubarbe à la vanille

Muffins à la rhubarbe et aux canneberges

Confiture fraises et rhubarbe

La béchamel traditionnelle, sauce à base de roux et ses dérivés

La béchamel est une sauce à base de roux liée à l’amidon très utilisée en cuisine. Elle est composée d’une même quantité de beurre et de farine auxquels on ajoute du lait en quantité variable selon l’utilisation.

Composition de la béchamel de base pour 6 personnes :

  • 50 g de beurre
  • 50 g de farine
  • de 300 ml à 500 ml de lait selon l’épaisseur désirée.
  • 300 ml de liquide pour une sauce épaisse
  • 400 ml de liquide pour une sauce normale
  • 500 ml de liquide pour une sauce plus liquide

Variantes possibles :

  • Le corps gras utilisé peut-être du beurre, du beurre clarifié ou de la margarine. Ce sont les plus utilisés mais on peut aussi prendre de la graisse de canard, d’oie, de bœuf ou de l’huile.
  • N’importe quelle farine avec ou sans gluten peut servir de liant.
  • De nombreux liquides avec ou sans lactose mouillent cette sauce (bouillon de viande, de légumes, de poissons, vin, eau, sauce tomate…)
  • Pour une béchamel sans lactose : remplacez le lait par du lait de soja, d’avoine, d’amande ou autre lait végétal et le beurre par de la margarine en vérifiant qu’elle soit bien sans lactose ou de l’huile (même poids que la margarine).
  • Pour une béchamel sans gluten : remplacez la farine par une farine sans gluten (farine de riz, de sarrasin, de maïs, pois chiches…) ou farines en mélange.
  • Pour une béchamel végan : remplacez le beurre par de l’huile ou de la margarine et le lait par un lait végétal.

La béchamel est un roux blanc, voilà comment la confectionner :

1.Préparez tous les ingrédients : beurre, farine, lait

2. Faites fondre le beurre coupé en morceaux à feu moyen dans une casserole sans qu’il colore.

3. Ajoutez la farine en une seule fois.

4. Mélangez pour obtenir une préparation lisse.

5. Faites cuire 1 minute en mélangeant  sans arrêt pour que la farine perde son goût. Il se dégage une odeur de biscuit. C’est cette étape que l’on appelle faire un roux.

6. Hors du feu, ajoutez le lait. Remettez sur feu moyen sans cesser de remuer avec un fouet. S’il commence à y avoir des grumeaux, mettez votre casserole hors du feu et fouettez énergiquement jusqu’à ce qu’il n’ait plus de grumeaux. Puis remettez sur le feu jusqu’à épaississement.

             

Petite astuce : si vous avez des grumeaux, utilisez un mixer plongeant pour les supprimer.

Il existe 3 sortes de roux: le blanc, le blond et le brun. La différence réside dans le temps de cuisson après avoir ajouté la farine. Plus on fait cuire le roux (mélange corps gras + farine ), plus il se colore.

Les sauces à base de roux blanc:

A partir d’un roux blanc, de nombreuses sauces peuvent être obtenues pour faire des veloutés, des gratins des plats comme la blanquette :

La sauce Béchamel : roux blanclait + muscade

La sauce Mornay :  roux blanc + lait + gruyère  (50 à 100 g)

La sauce blanche : roux blanc + eau ou bouillon

La sauce moutarde : roux blanc + eau ou bouillon + moutarde de fine ou à l’ancienne + jus de citron

La sauce aurore : sauce béchamel  + concentré de tomate ou purée de tomate

La sauce normande : roux blanc + bouillon + crème fraîche ou crème végétale

Les sauces à base de roux blond :

Le roux blond est cuit un peu plus longtemps que le blanc jusqu’à ce qu’il soit légèrement doré ou blond. Il a un petit goût de noisette. Les sauces obtenues accompagnent viandes ou poissons, les ragoûts.

La sauce Matelote : roux blond + vin rouge + aromates

La sauce marinière : bouillon de poisson ou de crustacés + vin blanc

Le roux brun :

Pour ce roux, la farine est cuite jusqu’à ce qu’elle devienne brune mais pas brûlée. Il donne des sauces brunes qui accompagnent les viandes rouges, les volailles et en particulier le gibier. Elles sont généralement corsées, faites avec du vin rouge ou blanc, de la marinade, des condiments.

La sauce Madère : roux brun + moitié bouillon et moitié vin blanc + 125 g de champignons + Madère selon le goût avant de servir

La sauce piquante : roux brun + bouillon + vinaigre + cornichons et/ou câpres + oignons

La sauce Bordelaise : roux brun + vin rouge de Bordeaux +échalotes hachées

La sauce bourguignonne : roux brun + vin de Bourgogne + oignons +persil

Il est possible aussi de confectionner une béchamel allégée qui est aussi plus rapide à préparer et moins lourde.

Recettes faite avec une béchamel :

Gratin de bettes

Sources :

Connaissances personnelles et professionnelles

Livres : précis méthodique de cuisine et Technologie et hygiène alimentaire Éditions Lanore

la cuisine de collectivité Éditions BPI

 

 

 

 

 

 

La béchamel allégée

Je cuisine souvent une béchamel allégée plutôt que la traditionnelle pour plusieurs raisons :

  • elle est plus légère puisque l’on ne met pas de graisse ce qui la rend moins riche et donc moins calorique,
  • elle est sans gluten puisque l’on utilise de la fécule de maïs, de la fécule de pomme de terre, de la crème de riz ou l’arrow-root. De plus, si vous utilisez de l’arrow-root, elle sera plus digeste. Mais, vous pouvez la cuisiner avec n’importe quelle farine avec ou sans gluten ou de la fécule d’orge,
  • elle est plus rapide à confectionner.

Composition: 

40 g de fécule (maïs, pomme de terre, riz, arrow-root) ou de farine pour une sauce liquide, 50 g pour une sauce plus épaisse.

500 ml de liquide (lait, lait végétal, bouillon, vin)

+ assaisonnement

Ce n’est pas une sauce à base de roux blanc. On la nomme béchamel mais ce n’en est pas vraiment une. Cette sauce épaissit grâce à un empois d’amidon. Sous l’action de la chaleur, les molécules d’amidon se gonflent de liquide et augmentent de 20 à 30 fois de leur volume initial. Elles éclatent en s’agglutinant les unes aux autres et forment un empois. C’est pour cela que la sauce épaissit.

Plusieurs techniques sont possibles pour obtenir une sauce :

  • A partir d’un liquide froid :

Versez la fécule ou la farine sur le liquide

Délayez la farine ou la fécule dans le liquide froid à l’aide d’un fouet à main jusqu’à ce qu’elle soit entièrement délayée. Le fouet doit bien glisser au fond de la casserole.

Porter à ébullition à feu moyen. La sauce va épaissir peu à peu. Si elle fait des grumeaux voici comment faire : hors du feu, fouettez la sauce énergiquement. puis remettez-la sur feu doux jusqu’aux premiers bouillons. S’il reste malgré tout des grumeaux lorsqu’elle est entièrement épaissie, utilisez un mixer plongeant pour les supprimer. Puis assaisonnez votre sauce.

  • A partir d’un liquide chaud : cette technique se fait uniquement avec de la fécule.

Dans un saladier, délayez la fécule dans 60 ml ou 1/4 de tasse de liquide et laissez en attente.

Faites chauffer le liquide restant.

Versez peu à peu le liquide chaud sur la fécule délayée en mélangeant puis versez le mélange dans la casserole.

Poursuivez la cuisson à feu moyen sans cesser de mélanger. La préparation épaissit.

Cette technique est utilisée aussi pour épaissir une sauce ou un mijoté trop liquide. Attention, n’ajoutez jamais la fécule directement dans un liquide chaud. Votre fécule va former des grumeaux pratiquement impossible à supprimer et elle n’épaissira pas la sauce. 

  • En saupoudrant un aliment de farine :

Pour obtenir une sauce, il est aussi possible de saupoudrer les aliments d’un peu de farine. On ajoute ensuite le liquide. Lors de la cuisson, l’amidon se transforme en gel ce qui épaissit la sauce. Cette technique est très utilisée lorsque l’on fait des ragoût ou autres plats mijotés.

Quelques recettes dans lesquelles vous trouverez l’utilisation de fécule ou de farine pour faire un empois ou une béchamel allégée :

Cuisse de dinde forestière

Bœuf à la bière

Civet de marcassin

Cassolettes de fruits de mer

Cassolettes d’escargots aux girolles

Restes de poulet forestière

et de nombreuses sauces comme la sauce moutarde, la sauce acidulée à la mangue, la sauce aux airelles, la sauce au vin rouge, la sauce aux myrtilles…

Sources :

Connaissances personnelles et professionnelles

Préparation des asperges vertes

Les asperges vertes sont un légume que j’apprécie particulièrement. Elles sont riches en fibres, en nutriments et pauvres en calories. De plus, on peut les cuisiner de multiples façons, chaudes ou froides.

Selon les régions, on peut les trouver sur les étals de mars à juin. De nombreuses régions la cultive : Val de Loire, Provence, Languedoc Roussillon, Landes… Au Québec, elle est récoltée de la mi-mai à juillet. Mais, on la trouve aussi toute l’année seulement elle vient de loin : Chili, Pérou… Il est préférable de privilégier les asperges locales et de saison pour bénéficier au mieux de leurs valeurs nutritives. En dehors de la saison, les asperges vertes congelées de culture locale sont une bonne alternative. En conserve, elles sont généralement très molles et leur saveur est un peu modifiée.

Les fines asperges vertes ne nécessitent pas d’épluchage. De ce fait, elles sont plus rapides à préparer. Les petites asperges vertes des bois sont très fines et peuvent être mangées en salade sans cuisson pour garder leur côté croquant. Sinon, elle ne nécessitent que très peu de cuisson. Par contre, les blanches ou les vertes qui sont épaisses et  plus filandreuses doivent être épluchées.

La préparation

1. Lavez-les à l’eau froide en faisant attention de ne pas casser les pointes. Si les asperges sont grosses. Il faut supprimer les petites aspérités avec un couteau économe en partant sous la pointe de l’asperge jusqu’au pied. Pour les grosses asperges vertes, les peler est parfois nécessaire. Pour cela, épluchez avec un économe en partant sous la pointe jusqu’au pied. Préparez votre poste d’épluchage comme sur la photo pour gagner du temps et faciliter le nettoyage.

asperges 1

2. Taillez les extrémités qui sont dures en prenant les asperges par petits paquets. Supprimez 3 à 4 cm selon l’état des tiges.

asperges 2

3. Mettez les asperges bien à plat dans un récipient micro-ondable. Tous les bouts éliminés sont sur la planche à découper et seront ainsi faciles à jeter.

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La Cuisson

Il existe plusieurs façons de cuire les asperges afin qu’elles perdent le moins possible d’éléments nutritifs:

1. La cuisson au four à micro-ondes

Je privilégie la cuisson au four à micro-ondes pour plusieurs raisons. D’abord, c’est très rapide. Elle préserve les vitamines et évite l’élimination des nutriments que l’on jettent avec l’eau de cuisson, ce qui est fort dommage. Mettez les asperges bien à plat, versez un demi verre d’eau et un peu de jus de citron, puis recouvrez d’un film cellophane percé ou percez quelques trous avant la cuisson. Il faut compter 5 à 8 minutes selon la grosseur des asperges ou de 1 à 2 minutes pour les asperges des bois ou sauvages selon leur épaisseur.

2.  La cuisson au cuiseur vapeur ou au cuit vapeur douce

Cette cuisson préserve une partie des vitamines car la température n’atteint pas les 100 °C. La majorité des nutriments demeurent dans l’aliment puisque les aliments ne sont au contact que de la vapeur et ne peuvent passer dans l’eau par diffusion. Elle peut être réalisée avec un cuiseur vapeur électrique ou un cuiseur vapeur à mettre sur une plaque de cuisson. Elle peut aussi se faire dans un four à cuisson vapeur.

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Le temps de cuisson avec ces appareils est de 12 minutes mais il peut varier selon le modèle. Suivez le mode d’emploi.

3. Les cuissons à l’eau

Qu’elle soit à l’anglaise (dans l’eau bouillante) ou dans un cuit asperge, il y a une perte importante des vitamines. Une grande partie des vitamines sont détruites par la forte chaleur dûe à l’eau bouillante et les nutriments passent de l’aliment dans l’eau lors de la cuisson. Et, par conséquent les nutriments sont éliminés lorsque l’on jette l’eau. Ce qui est fort dommage !

Après la cuisson

Pour arrêter la cuisson et préserver leur belle couleur verte, plongez quelques secondes les asperges cuites dans de l’eau très froide si possible additionnée de glaçons puis posez-les délicatement sur des linges propres ou du papier absorbant pour éliminer l’excès d’eau.

Quelques idées d’utilisations

Pour des plats crus ou cuits, les asperges vertes apportent une petite note de couleur et une saveur incomparable. Voici quelques recettes :

Risotto express aux asperges vertes

Terrine de saumon aux asperges vertes

Asperges vertes norvégiennes

Flans aux asperges

Tagliatelles aux asperges et au saumon fumé

Tartine aux asperges et au chèvre

Asperges vertes sauce verte

Omelette aux asperges vertes et au saumon

Nouilles udon aux légumes

Pour d’autres renseignements sur les asperges, lisez notre article.

Les légumes de Février

En cette période hivernale, on pourrait penser que le choix en légumes sont peu varié. Pourtant, il n’en est rien. Il est assez vaste comme le prouve le tableau ci-dessous. Mais, rien ne vous empêche de cuisiner des légumes surgelés ou en conserves. Vous pourrez ainsi apporter de la variété à vos menus tout en bénéficiant de leurs nutriments.

légumes février

Voici quelques recettes classées par aliment.

Les betteraves:

Carpaccio de betteraves crapaudines aux pistaches

Verrines de mousse de mâches et betteraves rouges à l’orange

Asperges vertes sauce verte et coussin de betterave

Salade d’endives à la truite fumée

 Les carottes:

Poêlée de carottes à l’indienne

Purée de carottes

Boeuf aux carottes

Soupe de carottes et quinoa aux noisettes 

Coleslaw express

Velouté de carottes au chèvre

Soupe express aux lentilles et carottes

Le céleri :

Purée de céleri

Crème de légumes d’hiver aux noix

Soupe provençale aux haricots blancs

La salade frisée ou chicorée:

Salade de mangue et saumon fumé

Salade périgourdine

Les choux:

Poêlée de chou kale forestier

Velouté de potiron et chou kale

Salade de chou kale fruitée

Boulettes au chou kale

Soupe au chou chinois

Chou rouge aux pommes

Coleslaw allégé

Salade asiatique au chou kale et aux crevettes

 Sauté de porc aux légumes d’automne (choux de Bruxelles)

Le cresson:

Canapés au pesto de cresson et aux radis

Pesto de cresson

Les endives:

Salade d’endives fruitée

Salade d’endives aux canneberges

Salade d’endives à la truite fumée

Saint Jacques et endives braisées normande

Crème aux légumes d’hiver et aux noix

Les mâches:

Salade de mâches mangue et avocat

Verrines à la mousse de mâches et betteraves à l’orange

Salade de mâches automnale

Velouté de mâches aux oeufs et aux croûtons

Les navets:

Mijotée de légumes d’hiver

 Les pommes de terre:

Petits gratins de pommes de terre

Salade de pommes de terre et maquereau fumé

Pommes de terre sarladaises

Les salsifis:

Salsifis financière

Des livres cuisine et santé pour Noël ( sélection 2016 )

Noël approche et ses cadeaux. Nous vous proposons une liste de livres de cuisine santé avec des recettes rapides à préparer, des livres de nutrition, des livres pour petits et grands…. Bien sûr il en existe bien d’autres mais nous avons fait une sélection de ceux qui sont le plus appréciés et écrits pour la plupart par des professionnels de la santé. En cliquant sur l’image vous pouvez avoir quelques avis de lecteurs et pour certains davantage de renseignements.

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Jamie Oliver – 30 minutes : Ce livre comporte plus de 50 menus de l’entrée au dessert préparés en 30 minutes.

Jamie Oliver 15 minutes: Après l’incroyable succès de 30 min Chrono, Jamie est de retour mais des repas rapides, complets et délicieux pour tous les jours de la semaine. Jamie prend le meilleur de la gastronomie, s’inspirant des différentes cultures européennes, indiennes, asiatiques ou de la streetfood, pour proposer des recettes à déguster en solo ou entre amis. Les recettes ont été testées, tant sur leurs valeurs nutritives, gustatives, que sur leurs temps de réalisation.

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Boite à lunch santé : 100 recettes pour une boîte à lunch santé rapides à préparer avec les compléments conseillés pour un repas équilibré écrit par une nutritionniste Québécoise.

Bonne bouffe en famille : 150 recettes des recettes adaptées au goût des enfants, des astuces pour enrichir les recettes de calcium, de fibres, de fer. parfois à l’insu des enfants. Toutes les recettes ont été testées et approuvées par des enfants.

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Trois fois par jour  tome 1: plus de 90 recettes originales et délicieuses. Certaines sont sans gluten, sans lactose, crues, végétariennes, rapides ou économiques d’une célèbre blogueuse culinaire au Québec.

Trois fois par jour tome 2 : plus de 110 recettes complètement inédites et organisées en catégories pratiques (à offrir, économique, gourmand, pour recevoir, rapide, sans gluten, sans lactose, végé et choix d’Alex); 320 pages d’un univers intimiste et magnifiquement photographié.

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J’ai pas le temps de cuisiner: Pas beaucoup de temps pour cuisiner pas de panique, Laurent Mariotte a concocté pour vous de délicieuses recettes simples et rapides à réaliser.

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Cuisiner vite et bon: Voici plus de 300 recettes gourmandes et des menus à cuisiner vite et bons. Livre écrit par un médecin nutritionniste et une diététicienne.

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Desserts santé et dents sucrées tome 1 et tome 2 – Déjeuners et collations santé: livres de recettes à base de légumes bien cachés dont plusieurs sont sans gluten et végétaliennes. Ces livres sont écrits par une nutritionniste et une mère de famille, la cuisinière qui a failli devenir diabétique mais qui ne l’est pas devenue car elle a changé son de mode de vie.

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5 ingrédients à la rescousse des parents: Cuisiner tous les jours n’est pas toujours une tâche simple, surtout lorsqu’on est parent. Alexandra Leduc, nutritionniste-diététiste propose 80 recettes qui répondent aux besoins nutritionnels des enfants.

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Carnivores infidèles : des recettes végétariennes qui plairont assurément à des mangeurs de viande, des recettes d’inspiration très exotique puisque Catherine Lefebvre, en plus d’être nutritionniste et gourmande, est une grande voyageuse.

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Simplissime recette végétariennes: des recettes lues rapidement,  2 à 6 ingrédients par recette, présentés visuellement, une recette très courte, simple, claire et précise, une belle photo du plat, explicite et gourmande, temps de préparation réduit.

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130 recettes végan faciles, simples et bien expliquées ainsi que des conseils santé pour se lancer dans la cuisine végétalienne.

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Sans lactose: 21 jours de menus pour les personnes allergiques au lait ou intolérantes au lactose conçus pour éviter les carences nutritionnelles. Découvrez plus de 50 recettes savoureuses, faciles et rapides à préparer.

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Syndrome du colon irritable: Ce livre permet de comprendre le syndrome du côlon irritable afin de soulager les symptômes, leur durée et leur fréquence, d’identifier facilement les ingrédients qui conviennent et ceux qui sont moins tolérés en adoptant une alimentation pauvre en FODMAP, de planifier vos repas et vos collations grâce à des menus quotidiens.

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Mes desserts gourmands sans gluten et sans lactose: Un carnet de recettes faciles et joliment expliquées pour cuisiner en famille.

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Nutrition et sport: Selon le type de sport que vous pratiquez, vous retrouverez dans ce livre des menus adaptés à vos besoins. Voici un livre très bien fait, bref, une vraie mine d’or écrit par des nutritionnistes spécialisés dans la nutrition sportive.

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Nutrition sportive: Ce guide répond spécifiquement aux besoins selon le sport que vous pratiquez en vous permettant de : comprendre comment votre organisme utilise les nutriments qui lui servent de carburant;  bénéficier de recommandations claires pour prendre du plaisir à bouger, à développer votre endurance et à améliorer vos performances; planifier votre alimentation avant, pendant et après vos entraînements et vos compétitions avec des recettes savoureuses, faciles et rapides à préparer.

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Bien manger pendant et après un cancer: Ayant accompagné sa mère dans son combat, cette nutritionniste nous offre ses trucs, astuces et recettes parfaitement adaptés aux gens atteint de cette maladie.

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Cuisiner avec les aliments contre le cancer: livre rédigé par Richard Béliveau, une sommité dans le domaine du cancer. Denis Gingras est chercheur spécialisé en oncologie.Il comprend plus de 160 recettes savoureuses. Inspirées de traditions culinaires diverses et souvent millénaires, ces recettes font appel à plus d’un aliment aux propriétés anticancer reconnues. Complément pratique d’Anticancer le livre de David Servan-Schreiber.

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La santé par l’intestin: ce livre écrit par Stéphanie Côté nutritionniste vous permettra de comprendre, à la lumière des récentes avancées scientifiques, comment votre santé intestinale peut influencer votre état général et vice-versa. Vous découvrirez des recettes savoureuses, faciles et rapides à préparer pour faire de votre alimentation une alliée santé.

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La santé commence par les intestins: Notre santé dépend pour beaucoup de celle de nos intestins et donc de ce que nous mangeons. Nous savons aujourd’hui que, pour vivre longtemps et surtout être en bonne santé, il est essentiel d’écouter notre système digestif et d’adopter une alimentation qui lui soit adapté. Ce livre est une mine d’informations et de conseils alimentaires et thérapeutiques pour aller bien.

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Les 100 meilleurs aliments : le docteur Laurent Chevallier,  médecin nutritionniste, sélectionne les aliments répondant aux meilleurs rapports en matière de qualité, prix, santé, saveur et protection de la planète. Ces aliments, vendus en grande surface, sur Internet ou au marché, sont accompagnés de conseils de préparation et de quelques recettes .

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Sauver la planète une boucher à la fois: Comment faire un potager sur son balcon ou cultiver des champignons en plein hiver? Qu’est-ce que le mouvement Lundi sans viande et le déchétarisme? Pourquoi faire l’épicerie plusieurs fois par semaine ou déguster des mauvaises herbes? Dans ce guide pratique, ludique et convivial, le nutritionniste urbain Bernard Lavallée nous donne une foule de conseils, de trucs et d’astuces pour que le respect et la protection de l’environnement se fassent aussi dans notre assiette. Manger local, choisir la pêche durable, produire moins de déchets, cuisiner les aliments fatigués, produire sa nourriture, etc. :Sauver la planète une bouchée à la fois propose des solutions concrètes et quotidiennes pour que nos choix alimentaires soient respectueux de l’environnement. Une véritable boîte à outils pour avoir une alimentation qui allie le plaisir à la santé humaine et à celle de la planète.

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Le guide des aliments contre les idées reçues: pour la première fois, un guide indépendant fondé sur la réalité actuelle des connaissances scientifiques met les pieds dans le plat sur les aliments et fait le tri sur les idées reçues.

Bonnes découvertes !

Cadeaux gourmands

Faire des cadeaux gourmands soit même est toujours un grand plaisir. On met toujours un peu de soi, de notre amour dans leur confection, de plus ils sont réalisés avec des produits simples. Pour toutes les occasions vous ferez des heureux. Même si c’est une tendance actuelle, cela fait bien longtemps que nous pratiquons cela dans la famille. Et notre entourage en est ravi. Pour les réaliser, il suffit juste d’un peu d’imagination et de temps.

Certains cadeaux peuvent être préparés longtemps à l’avance comme les confitures. L’avantage des confitures c’est qu’elles peuvent être confectionnées tout au long de l’année. Un petit pot de confiture fait toujours plaisir à offrir quelle que soit l’occasion.

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Certains cadeaux gourmands peuvent être préparés un peu à l’avance :

Les biscuits secs peuvent être conservés dans une boite en métal plusieurs jours voire plusieurs semaines. Si vous les trouvez un peu mous avant de les mettre dans de jolies boites ou en sachets. Alors, passez-les au four à 170 °C ou 340 ° F pendant quelques minutes. Faites-les refroidir avant de les conditionner. Par contre, si vous les décorez avec un glaçage au sucre, il est préférable de le faire avant de les mettre en boite.

Étoiles au citron                                                                 Tuiles aux amandes

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  Tuiles au sarrasin et à l’orange                                       Sablés aux épices

                         

Biscuits aux flocons d’avoine                                       Biscuits aux noisettes

Sablés à la vanille

Les noix croquantes feront un cadeau fort apprécié pour l’apéritif ou une collation. Elles peuvent être cuisinées jusqu’à deux semaines à l’avance et conservées dans une boite en fer ou un bocal en verre hermétique. Goûtez-les avant de les mettre dans vos contenants de fête. Si elles sont un peu molles, mettez-les quelques minutes au four à 150 °C ou 300 °F. Ensuite, laissez-les refroidir complètement avant de les conditionner.

Noix croquantes

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Les gourmandises qui ne contiennent pas d’œuf cru et se conservent plusieurs jours :

Les rochers croquants                                                                     Les boules croquantes

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Les bouchées au chocolat genre Bounty           Les bouchées ou truffes aux pistaches

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Par contre, toutes les préparations qui contiennent des œufs non cuits doivent être confectionnées peu de temps avant d’être offertes. En effet, le temps de conservation n’est que de deux jours.

Bons préparatifs !

Quelques idées pour éviter le gaspillage alimentaire

Pourquoi parle-t-on de plus en plus de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Des études à ce sujet font apparaître que chaque Français jette en moyenne 20 kg d’aliments par an à la poubelle!!! 20kg!!! C’est énorme!!!

  • 7 kg d’aliments encore emballés,
  • 13 kg de restes de repas, de fruits et légumes abîmés et non consommés… ce qui représente plus de 400 € jetés par les fenêtres et c’est bien dommage.

Bien sûr, ce n’est pas toujours facile d’utiliser les restants des plats. Surtout, quand on a préparé ou acheté en trop grosse quantités. Lorsque vous recyclez tous ces aliments au lieu de les jeter, vous réalisez d’importantes économies. Alors, voici quelques idées qui nous l’espérons pourront vous aider à participer à la lutte contre le gaspillage et par la même occasion à faire des économie non négligeables.

1. Planifiez vos menus :

Prévoir à l’avance ses menus pour la semaine est un bon moyen de n’acheter que ce dont on aura besoin. Vous pourrez trouver dans cet article des menus équilibrés toujours validés par Élodie, la nutritionniste du site.

2. Préparez à l’avance votre liste de courses :

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A partir des menus que vous avez prévus pour une semaine ou plus, listez les aliments dont vous aurez besoin pour leur réalisation. Mais, tenez compte de ce qui vous reste dans votre réfrigérateur, congélateur et garde-manger. Un bon moyen de ne pas être pris au dépourvu en cas de changement de menu à la dernière minute c’est d’avoir suffisamment de réserves sous la main. Et n’oubliez pas de les noter sur votre liste quand des aliments manquent dans vos réserves.

3. Lors de vos achats :

Faites attention aux dates pour avoir le temps de consommer les aliments. Prenez les produits qui indiquent la date la plus éloignée de la date du jour de vos achats. Et, n’hésitez pas à prendre les produits au fond du rayon plutôt que ceux qui paraissent les plus accessibles. En effet, les produits rangés au fond des rayons sont ceux qui ont la date de péremption la plus longue.

Une chose importante aussi, tenez-vous à votre liste. Et, ne succombez pas à la tentation d’acheter les produits en promotion ou en tête de gondole. En effet, ce sont rarement de bonnes affaires. Vous risquez d’acheter des aliments dont vous n’aurez pas l’utilité et qui sont plus chers que ceux rangés dans les rayons.

Vérifiez que les emballages sont en bon état et ouvrez les boites à œufs pour voir s’ils ne sont pas cassés.

Achetez les surgelés et les produits frais en dernier et mettez-les dans un sac isotherme afin d’éviter de rompre la chaîne du froid ce qui pourrait endommager vos aliments.

4. Rangez les aliments dans votre réfrigérateur au bon endroit :

Les zones de froid peuvent être situées différemment selon les marques de réfrigérateur.

  • Dans la porte ( entre 6 et 8 °C) : les œufs, beurre, lait, jus de fruits, sauces du commerce et confitures entamées.
  • Dans la partie haute (zone entre 4 et 6 °C) : yaourts, fromages frais, crème fraîche, plats, légumes et fruits cuisinés maisons.
  • Dans la partie centrale ou zone froide (de 0 à 4 °C) : viandes, charcuteries, viandes et poissons frais, produits traiteurs frais, crèmes, desserts lactés, produits en cours de décongélation, produits frais entamés, fromages, jus de fruits frais, salades emballées, plats cuisinés du commerce (plats en sauce, pâtisseries,…)
  • Dans le bac à légumes (8 à 10 °C) : légumes et fruits frais lavés ou emballés prêts à être lavés.
  • Et veillez à mettre toujours devant les aliments les plus anciens.
  • Entreposez les plats cuisinés dans des boites hermétiques. Recouvrez les sauces, crèmes d’un film cellophane ou de papier aluminium afin qu’ils n’absorbent pas les mauvaises odeurs ou goûts présents dans le réfrigérateur.
  • et n’oubliez pas de supprimer les emballages en carton qui pourraient contaminer l’intérieur de votre réfrigérateur.

frigo

5. S’y reconnaître dans les dates de péremption :

Les produits alimentaires préemballés comportent une mention indiquant la date limite de consommation (DLC) ou la date de durabilité minimale (DDM).

  • La DLC ou Date limite de Consommation ou « à consommer jusqu’à » : elle concerne les produits dits fragiles comme la viande, le poisson, les plats cuisinés frais, les pâtisseries et les produits laitiers. Il est conseillé de ne pas consommer ces denrées après leur DLC car il y a un risque d’ intoxication alimentaire. Ceci est conseillé par de nombreux organismes gouvernementaux. Mais, avec la lutte contre gaspillage alimentaire, il est possible de la dépasser. C’est le cas des yaourts qui peuvent être mangés jusqu’à 2 semaines après la DLC. La charcuterie emballée et les fromages peuvent également être consommés plusieurs jours après. Un bon moyen pour en être sûr c’est de sentir et regarder le produit. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à le jeter. Les produits dont la DLC est dépassée ne doivent pas être congelés.

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  • La DDM (date de durabilité minimum) anciennement appelée la DLUO (Date limite d’utilisation optimale ou « consommer de préférence avant le … » ou « à consommer avant fin … ».

DLC

Au delà de cette date, l’aliment est toujours consommable plusieurs semaines voir plusieurs mois ou années après la date indiquée. Il n’y a pas de risque pour la santé mais son goût et sa valeur nutritive peuvent être altérés.

Il est possible de garder les aliments même lorsque la DDM est dépassée :

  • Les friandises, biscuits salés ou sucrés, les sauces, les huiles, les fromages à pâte dure, les laits stérilisés, le beurre et la margarine peuvent être consommés pendant 2 mois après la fin de la DDM.
  • Les produits secs (le sel, le sucre, la farine, le couscous, la semoule, le riz, les pâtes, les légumineuses, le café, le thé, les poudres instantanées pauvres en graisses), l’eau, les jus de fruits (hors jus frais), les conserves dans des boites en métal non bosselées et des bocaux de verre, le sirop, le miel, le chocolat, les surgelés peuvent être consommés plusieurs mois voir plusieurs années après la DDM.
  • Le cas des œufs est particulier. Vous trouverez tous les renseignements dans notre article.
  • Les fruits et des légumes  peuvent être gardés plusieurs jours à température ordinaire ou au frais dans le bac à légumes du réfrigérateur dans des boites hermétiques ou des sacs en plastique sauf les asperges et les champignons qui doivent être mis dans des sachets en papier. Les pommes de terre et autres tubercules (patates douces, rutabaga,…), l’ail et l’oignon et les cucurbitacées comme le potiron doivent être mis dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière et vous pouvez les garder plusieurs mois.

6. Utilisez les aliments autrement :

Les épluchures :

Il est possible de cuisiner certaines parties des légumes que l’on épluche. Il en va ainsi: des pieds de brocolis ou chou-fleur, des tiges des herbes aromatiques (persil, basilic, aneth,… ou du cresson, du pourpier,…), des fanes (carottes, radis, …), des feuilles de betteraves, de céleri, de navets, des panais… En effet, vous pouvez les incorporer dans un potage, une tarte, une quiche, une purée ou faire du pesto.

Les épluchures des pommes de terre, panais, carottes bio ainsi que les pommes peuvent être cuisinés pour faire des chips en les enrobant d’épices et les faisant cuire à 110 °C pendant 1 à plusieurs heures jusqu’à ce qu’elles soient croquantes.

Les pelures des agrumes peuvent être zestées ou confites.

ecorces zestes d’orange

Les aliments abîmés :

Ne jetez pas les fruits abîmés ou trop mûres. Vous pouvez en faire de délicieuses compotes, des salades de fruits, des smoothies , des confitures ou les réduire en purée et les intégrer dans une préparation dans le but de réduire la quantité de corps gras. Voici quelles idées de recettes :

Petits pains banane aux noix

Gâteaux aux bananes et au chocolat

Muffins aux poires et aux noisettes

C’est la même chose pour les légumes abîmés. Vous pouvez les cuisiner dans des purées, des soupes, des poêlées, des gratins.

Votre salade ou vos fines herbes sont toutes flétries et ramollies. Un moyen de les revigorer c’est de les plonger dans de l’eau tiède à 35 °C environ 95 °F pendant au moins 1/2 heure. Elles vont redevenir toutes fraîches mais il faut les utiliser dans les heures qui suivent ce sauvetage.

Fruits et légumes peuvent aussi être congelés si vous n’en avez pas l’utilité dans l’immédiat. Vous trouverez un tas de conseils dans ces articles 1 et 2

Autres déchets mis souvent à la poubelle :

Les os, carcasses de poulet, carapaces de crustacés ou parures de poisson (têtes, arêtes centrales, arêtes, queues et même peau) peuvent être cuisinés pour faire de délicieux bouillons comme le bouillon de volaillele bouillon de crustacés ou le fumet de poisson. Ils peuvent vous servir pour aromatiser une sauce, un plat, un potage ou pocher un aliment.

7. Congelez :

Vous avez cuisiné en trop grande quantité. Pas de problème ! Conditionnez vos plats cuisinés, vos accompagnements (riz, quinoa, pâtes, ….), et certains desserts  en portions individuelles pour de futurs lunchs ou si vous en avez assez pour toute la famille en plat collectif que vous pourrez servir les jours où vous n’avez pas le temps de cuisiner. Vous pouvez les stocker dans des boites hermétiques spéciales congélation, des barquettes en aluminium ou des sachets en plastique mais n’oubliez pas de les étiqueter en indiquant ce qu’ils contiennent ainsi que la date de congélation.

congelation

Vous avez acheté un gros bouquet de persil mais il vous en reste une bonne partie. Alors avant qu’elles ne s’abîment congelez vos herbes aromatiques avant qu’il soit trop tard.

Voici un petit tableau pour savoir le temps de conservation des produits congelés (source Passeport santé)

Aliments  Durée de congélation maximale
Restes – viandes et légumes Entre 2 et 3 mois
Soupes 4 mois
Fruits et légumes 12 mois
Pains 2 mois
Lait 6 semaines
Viande hachée Entre 2 et 3 mois
Bœuf, rôti ou biftecks Entre 10 et 12 mois
Poulet 6 mois
Poisson gras 2 mois

8. Idées pour accommoder des restes :

Il y a de multiples façons d’accommoder les restes.

  • un reste de pâtes, peut devenir une salade. Vous pouvez le compléter avec une sauce, des champignons, de la viande, du tofu, des fruits de mer, des aromates, du fromage. Soyez inventif ou allez sur le web. Il regorge d’idées. Même chose pour un reste de rizde boulgour ou de maïsetc…
  • Un reste de ratatouille.
  • Faites des omelettes avec des petits restes de légumes, viande ou poisson.
  • Le pain peut avoir une seconde vie car il offre de nombreuses possibilités. Pour les connaître voici nos articles à son sujet : comment utiliser le pain restant 1 et 2

9. Compostez :

Un bon moyen aussi de réduire la taille des poubelles c’est de mettre tous vos déchets végétaux, thé, café moulu dans un composteur. Si vous n’avez pas de jardin, il existe des composteurs pour appartement, des composteurs collectifs et certaines communes en font le ramassage. Renseignez-vous. Tous ces déchets auront une seconde vie pour enrichir la terre et donner de beaux végétaux.

Sources :

Connaissances professionnelles et personnelles. Agriculture.gouv, consoglobe, UFC que choisir, 50 millions de consommateurs, Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation), ADEME.

Réussir ses muffins

Ce n’est pas toujours aisé de réussir des muffins légers et moelleux. Alors, voici quelques conseils qui pourront peut-être vous aider.

Petite histoire des muffins:

Les muffins sont des petits gâteaux qui seraient originaires du Pays de Galles où ils auraient été inventés au XIème siècle. La recette aurait été apportée par les nombreux migrants sur le continent nord américain où ils sont devenus des incontournables. Mais, on lui prête aussi une autre  origine qui viendrait du français moufflet (petit pain mou) et de l’allemand « muffen » (petit gâteau). Ce muffin qui nous vient d’outre atlantique est devenu très populaire en Amérique du nord vers la fin du XVIIIème siècle grâce à une découverte « la perlasse » (carbonate de potassium), ingrédient indispensable à sa levée.

Les muffins sont des préparations mi-pains rapides, mi-gâteaux. Ils ont une technique et une composition qui leur est propre et n’ont rien à voir avec les cakes ou autres préparations qui se disent muffins. Les réussir n’est pas forcement évident. Cela relève parfois du parcours du combattant pour les obtenir bien gonflés et moelleux qu’ils soient sucrés ou salés. Aussi, après bien des expériences heureuses et malheureuses, de nombreux essais et de nombreuses lectures, voici quelques conseils qui, je l’espère, vous permettront d’atteindre la perfection et la dégustation suprême.

Les ingrédients de base:

  • Les ingrédients secs

Il s’agit de la farine, du sucre, du sel, de la levure ou poudre à lever et / ou du bicarbonate, des noix, des fruits, des légumes ou autres garnitures et parfum secs comme cacao, épices,…

La farine sert de constituant de base. Si vous utilisez une farine avec gluten, il est primordial de mélanger le moins possible la pâte, car elle deviendrait élastique et vos préparations plates et lourdes.

La levure ou poudre à pâte et/ou le bicarbonate en liaison avec un élément acide permet à la pâte de lever.

Le sucre apporte du goût, mais aussi de l’onctuosité. Il adoucit les saveurs acides et donne du croustillant lors de la cuisson s’il est mis sur le dessus.

Les noix ou autres fruits oléagineux, les fruits, les légumes et autres garnitures apportent les saveurs.

Le sel est un exhausteur de goût c’est à dire qu’il renforce les parfums et une pincée suffit à relever le goût.

  • Les ingrédients liquides

Il s’agit du lait ou de ses substituts, du gras fondu ou huile, des œufs et de l’acide qui va permettre la réaction chimique avec le bicarbonate et faire gonfler la pâte.

Le lait ou autre produit laitier est toujours présent dans la confection des muffins. Généralement le lait de beurre ou babeurre est utilisé. On peut le remplacer par du lait Ribot, du kéfir ou autre lait fermenté. Il apporte un petit goût supplémentaire et son acidité ralentit la formation de gluten. Il est aussi possible de prendre du lait sur ou du yaourt. Vous pouvez aussi utiliser du lait ordinaire ou un substitut du lait (boisson d’amande, boisson de soja,…) mais il faut ajouter un acide : 250 ml de liquide et 1 cuillère à soupe de jus de citron ou de vinaigre.

Le gras fondu ou l’huile apporte du moelleux et ralentit le durcissement des muffins dans le temps. L’huile évite davantage le dessèchement que le beurre et allège plus la pâte. Il est préférable d’utiliser du beurre mou plutôt que fondu.

Bon à savoir : 100 g de beurre équivaut à peu près à 70 à 80 g d’huile soit 100 ml.

L’œuf sert de liant mais aussi, par sa teneur en graisse, il apporte du moelleux et du goût.

L’acide (jus de citron, vinaigre) est indispensable à la réaction chimique pour que le bicarbonate fasse gonfler la pâte.

Les purées de fruits, de légumes, de légumineuses sont à mettre avec les liquides.

  • Composition de base (source « La chimie des desserts) de Christina Blais

Pour 250 ml ou 1 tasse de farine il faut environ:

2 à 3 cuillères à soupe de gras

1 à 2 cuillères à soupe de sucre

125 ml ou 1/2 tasse de lait

1/2 œuf

1,5 à 2 cuillères à café de levure ou poudre à pâte

  • Astuces pour faire des muffins plus santé et plus nutritifs

–  Remplacez 1 œuf par 1/2 banane ou 1/2 avocat.

– Mettez moins de gras : (source Extenso)

ingrédients de la recette originale

Substitutions faibles en matières grasses

1 œuf entier

2 blancs d’œufs

125 ml d’huile

125 ml de compote de pommes non sucrée ou de bananes écrasés
ou
60 ml de compote de pommes non sucrée et
60 ml de lait à 1 % mg
ou
60 ml de compote de pommes et
60 ml d’huile

250 ml de margarine ou de beurre

125 ml de compote de pommes et
125 ml de margarine non hydrogénée ou de beurre
ou
250 ml de compote de pommes et
45 ml de mélasse ou de jus d’ananas

250 ml de margarine et 60 ml d’huile

125 ml de jus d’ananas et
125 ml de compote de pommes et
60 ml de babeurre

 – Mettez moins de sucre : (source Extenso)

Ingrédients de la recette originale

Substitutions faibles en sucre

250 ml de sucre

125 à 180 ml de sucre

250 ml de sucre

125 ml de sucre

et 125 ml de purée de dattes*

250 ml de sucre

250 ml de compote de pommes non sucrée

250 ml de sucre

250 ml de purée de dattes*

250 ml de sucre

180 ml de sucre et 75 ml de lait en poudre

125 ml de confiture ou de gelée

125 ml de confiture ou de gelée non sucrée ou à faible teneur en sucre

*Pour préparer de la purée de dattes, faites bouillir 1 ½ tasse d’eau dans une casserole et intégrez 500 g de dattes (tendres et dodues de préférence) dénoyautées et coupées en dés. Laissez mijoter le tout à feu moyen pendant un peu moins de 10 minutes. Retirez la préparation du feu et réduisez le tout en purée à l’aide d’un robot culinaire ou d’un pied-mélangeur.

Les épices (cannelle, gingembre, muscade,…) et les parfums ( vanille, amande amère, citron,….) permettent de moins sucrer vos muffins. Et n’oubliez pas la petite pincée de sel qui va exacerber tout cela.

Mettez plus de fibres :

Pour augmenter la valeur nutritive de vos muffins et ainsi que la quantité de fibres vous pouvez ajouter des flocons d’avoine, de quinoa, de sarrasin, des germes de blé, des graines (courges, chia, lin,….). Remplacez la farine par le même volume de légumineuses (pois chiche, haricots en grains, ….). Utilisez de la farine complète à la place de la farine blanche.

Le matériel de base :

La confection des muffins nécessite 2 saladiers :

1 grand pour les ingrédients secs

1 plus petit pour les liquides

une cuillère en bois

une cuillère à glace ou à soupe

des moules à muffins.

Pour cuire vos muffins, vous avez plusieurs possibilités. Utiliser le moule support à caissettes en papier à muffins ou des moules à silicone souples individuels ou un grand à alvéoles. Le choix vous incombe. Pour les manger facilement sans être embêté avec le papier, mieux vaut utiliser les moules en silicone. Avec les enfant c’est l’idéal. Pour les transporter, pour un anniversaire, une fête, les cuire dans des caissettes originales est du plus bel effet.

moule à muffins 3     moule à muffins2    moule à muffins4

 

Astuces pratiques :

  1. Préchauffez le four en général entre 180 et 200 °C ou 350 et 390 °F.
  2. Utilisez 2 saladiers différents, un pour les ingrédients secs et un pour les ingrédients liquides.
  3. Lorsque vous mettez des fruits frais et que vous voulez qu’ils soient bien répartis dans vos muffins. Prélevez une petite quantité de farine et enrober-les avec comme on le fait pour les cakes et autres pâtes levées. Vous pouvez aussi les mettre dans les ingrédients secs et les enrober.
  4. Si vous utilisez des fruits surgelés ne les décongelez pas. Mettez-les avec les ingrédients liquides.
  5. Versez les liquides sur les ingrédients secs et mélangez juste ce qu’il faut pour humidifier. 2 à 3 tours suffisent. S’il reste de la farine non incorporée et que la pâte forme des grumeaux c’est normal. Si vous mélangez trop vos muffins seront plats et lourds.
  6. Ne remplissez pas vos moules à plus des 3/4. Trop remplis, ils ne lèveront pas correctement.
  7. Utilisez une cuillère à glace, très pratique pour remplir les moules. Mais, une cuillère à soupe peut aussi faire l’affaire.
  8. Si vous voulez qu’ils soient croustillants. Saupoudrez un peu de cassonade ou de sucre en grains au dessus.
  9. Faites cuire la pâte aussitôt mise dans les moules. Ne laissez surtout pas reposer la pâte.
  10. Mettez vos plaques au milieu du four si vous n’avez pas de four à chaleur tournante.
  11. N’ouvrez pas le four pendant au moins 10 minutes. Le temps de cuisson des muffins varie entre 10 et 25 minutes selon la température du four, les garnitures et la grosseur des muffins. En général, il est de 15 minutes.
  12. Pour savoir s’ils sont cuits, utilisez un cure dent. Si le cure dent ressort sec c’est qu’ils sont cuits.
  13. Attendez qu’ils soient tièdes pour les démouler. C’est encore tièdes peu après la cuisson qu’ils sont les meilleurs car ils sont délicieusement moelleux et légèrement croquants autour.
  14. Vous pouvez les conserver 2 à 3 jours dans une boite hermétique au réfrigérateur mais ils sèchent vite et il faut les réchauffer environ 15 à 20 secondes au four au micro-ondes avant de les manger.
  15. Ils se congèlent très bien dans des sachets ou des boites hermétiques. Pour les décongeler passez-les 10 minutes au four à 180 °C ou 350 °F entourés dans un papier aluminium ou 1 minute au four à micro-ondes entourés d’une feuille de papier absorbant légèrement humide.

Bonne réussite.

Quelques recettes de muffins sucrés :

Mini muffins poire et pépites de chocolat

Mini muffins aux deux chocolats

Muffins à la rhubarbe et aux canneberges

Muffins aux myrtilles ou bleuets

Muffins courges butternut et noix

Les muffins salés:

Muffins courgettes, feta et tomates

Sources:

Connaissances personnelles et professionnelles

livre : « La chimie des desserts » de Christina Blais

sites internet : Extenso, nos petits mangeurs, cuisine AZ

 

5 conseils pour gagner du temps en cuisine

Le travail, les enfants, les courses, les trajets,… les journées sont bien chargées et le temps à consacrer à la préparation des repas est très souvent réduit. Vous voulez garder une alimentation équilibrée et ne pas tomber dans la malbouffe ? Alors, voici 5 conseils pour vous aider :

Conseil n°1 : L’organisation

S’O R G A N I S E R est une des clés pour gagner du temps en cuisine. Mais comment faire ?

  • Planifiez vos menus de la semaine à l’avance. Ainsi, vous vous en tiendrez à votre liste de courses quand vous irez à l’épicerie et vous ferez en plus de belles économies ! De ce fait, vous ne ferez vos courses qu’une seule fois par semaine. Vous gagnerez temps et énergie.
    • Exemples de menus pour le soir

    • Exemple de menus de la journée pour une semaine.

  • Les réserves : ayez suffisamment de réserves pour cuisiner rapidement et ne pas être obligé d’aller sans cesse à l’épicerie.
  • Rangez vos aliments toujours au même endroit. Vous ne perdrez pas de temps à chercher ce dont vous avez besoin. Faites de même pour vos ustensiles de cuisine et rangez-les à proximité de leur lieu d’utilisation. Par exemple, les casseroles à côté de votre plaque de cuisson.
  • Ayez une poubelle à proximité du lieu de préparation. Cela vous évitera des allées et venues inutiles.
  • Organisez votre plan de travail quand vous cuisinez, voir Eplucher les aliments sans souci.
  • Lisez bien votre recette avant de commencer à la préparer. Sortez et pesez tous les aliments dont vous avez besoin à sa réalisation. Regardez les temps de préparation et la liste des ingrédients avant de vous lancer. Il est préférable de cuisiner les recettes connues et rapides à préparer quand le temps vous manque. Réservez les nouvelles recettes pour les périodes calmes.
  • Regroupez votre vaisselle au fur et à mesure au lieu de l’éparpiller. Cela dégagera votre plan de travail et vous permettra de continuer vos préparations sans être gêné. Et pour la vaisselle, n’hésitez pas à faire participer la famille !
  • Préparez des repas d’avance quand vous avez du temps (ex : le dimanche après-midi quand les enfants font la sieste) ou alors doublez les quantités que vous préparez et congelez-en la moitié. Vous aurez ainsi des repas tout prêts dans votre congélateur.
  • Préparez la table du petit déjeuner la veille cela évitera la bousculade matinale ou les petits déjeuners bâclés par manque de temps.

Conseil n°2 : Utiliser des aides culinaires

conserves

  • Achetez des fruits et légumes en conserve ou en surgelé. Vous évitez ainsi les corvées d’épluchage et de taillage. Si vous hésitez sur la valeur nutritive des conserves, lisez notre article.
  • Utilisez des fines herbes surgelées. Vous pouvez aussi les congeler vous-même. C’est un bon moyen d’éviter le gaspillage en jetant les bouquets entamés et ensuite inutilisés.
  • Utilisez des pâtes à tarte prêtes à l’emploi pour vos tartes. Vérifiez leur composition en privilégiant celles qui contiennent le moins d’ingrédients et dont les noms sont connus.
  • Achetez des aliments prêts à l’emploi comme les fromages râpés, les bouillons déshydratés,… et accessoirement les crudités et les salades en sachets si vraiment vous n’avez pas le temps.

Conseil n°3 : Choisissez les bonnes techniques culinaires ou utilisez des astuces gain de temps

  • Taillez vos aliments en petits morceaux, le temps de cuisson sera réduit et vos préparations seront prêtes plus vite.
  • Faites bouillir votre eau dans une bouilloire pour cuire plus vite vos aliments à l’eau.
  • Utilisez des cuillères ou des tasses à mesurer qui sont plus rapides à utiliser qu’un verre mesureur ou une balance. voir notre article sur les mesures et équivalences.

mesure   tasse mesure

  • Préparez un shaker de vinaigrette pour assaisonner rapidement vos salades.
  • Faites cuire pâtes, riz, pommes de terre, quinoa,… en doubles portions pour pouvoir les apprêter de façons différentes au cours de la semaine. Vos repas seront plus vite prêts . Vous pouvez aussi congeler riz, boulgour, semoule, quinoa, semoule pour en avoir d’avance. Cela vous fera gagner du temps.
  • Cuisinez vos recettes en double ou plus. Vous ne mettrez pas beaucoup plus de temps à les préparer mais vous y gagnerez en temps et en argent car vous pourrez congeler des portions pour les jours où vous ne pouvez vraiment pas cuisiner ou lorsque vous avez envie de faire autre chose.
  • Lorsque vous préparez de la pâte à pizza ou à tarte faites en plusieurs portions et congelez-les. Mais il faudra pensez à les décongeler à l’avance avant de les utiliser. Si vous ne savez ou ne voulez pas préparer vos pâtes, vous pouvez les acheter prêtes à l’emploi.
  • Les épluchages : épluchez salade et légumes dont vous avez besoin en une seule fois pour les 2 à 3 jours qui suivent et conservez-les dans des sachets ou des boites prévues pour les crudités. Il existe également des sachets spéciaux pour les crudités qui permettent de les conserver plusieurs jours.

sac-a-salades

Conseil n°4 : Utilisez du matériel gain de temps

Inutile d’avoir une multitude de robots culinaires. Seuls certains sont vraiment des outils gain de temps.

  • Le four à micro-ondes : la cuisson au four à micro-ondes permet des cuissons rapides et préserve une grande partie des vitamines et des minéraux.
  • La cocotte minute permet de diminuer de moitié les temps de cuisson. Idéale pour les cuissons longues quand on est pressé.
  • Le robot culinaire permet d’effectuer de nombreux types de préparations (hacher, mixer, malaxer, pétrir, ….). Choisissez-le robuste et complet de façon à en avoir un seul, mais qui vous durera de nombreuses années.
  • Le mixer plongeant est l’appareil idéal pour mixer potages et compotes sans avoir un tas de vaisselle à laver. Pour bien l’acheter, suivez nos conseils.
  • Une planche à découper, prenez-la plutôt grande pour être à l’aise dans vos gestes. Une fois vos aliments taillés, utilisez-la pour les transporter jusqu’au lieu d’utilisation. Choisissez-la plutôt légère et facile à nettoyer et désinfecter.
  • Investissez dans de bons couteaux pour un taillage plus rapide.
  • Un couvercle spécial anti graisse ou anti éclaboussures est très pratique pour réduire les nettoyages.

couvercle anti graisse                       Couvercle-anti-eclaboussures

Conseil n°5 : Déléguez

Family cooking together in kitchen

  1. N’hésitez pas à faire participer tous les membres de la famille pour la préparation des repas et les tâches périphériques (vaisselle, rangement du lave vaisselle, mise du couvert, poubelles…).
  2. Même les petits peuvent participer à la confection des repas. Ce sera l’occasion d’être ensemble, d’initier les enfants à la cuisine et d’éviter que vos enfants boudent les plats que vous préparez. Ils seront très fiers de ce qu’ils ont fait et mangeront sans hésitation.
  3. Pour les courses, c’est pareil. A partir d’un certain âge et en fonction de la proximité des magasins, les enfants peuvent aller vous dépanner.

Et pour compléter tous ces conseils, vous pouvez aussi lire aussi :

Petites astuces pour gagner du temps en cuisine

Quelques astuces pour faire des économies

Sauce tomate maison

L’été est la période où les légumes sont à profusion dans les jardins, dans les champs et sur les étals. A ce moment-là, ils sont peu coûteux, gorgés de nutriments et tellement bons. C’est alors le moment de faire ses provisions comme la fourmi pour l’hiver. Si vous n’avez pas de potager, il y a probablement des champs d’auto-cueillette où vous pourrez récolter vos tomates. C’est l’occasion de passer un bon moment en famille. Sinon, faites vos provisions chez les petits producteurs locaux. Vous pouvez aussi profiter de la fin des marchés pour les avoir à un bon prix..

Faire sa sauce tomate n’est pas bien difficile. C’est un peu long avec la mise en bocaux mais cela en vaut vraiment la peine. De plus, vous pourrez vous en régaler pendant plusieurs mois si votre récolte a été importante. De plus, vous êtes sûr qu’elle est faite avec de bons aliments.

Après l’avoir faites plusieurs année de suite, j’ai un peu modifier les quantités des ingrédients pour qu’elle soit plus parfumée.

Alors, voici comment procéder :

Ingrédients :

pour 2 kg de tomates fermes mais mûres (Roma, Andine cornue, rondes, marmande, rose de Bernes, coeur de boeuf)

  • 2 grosses gousse d’ail
  • 1 gros oignon jaune environ à 200 g
  • 1 carotte
  • 2 petites branches de thym
  • 1 grande feuille de laurier
  • 1 branche de romarin de 15 cm environ ou 1 cuillère à soupe ou à table
  • 4 à 5 branches de persil
  • 2 branches de sarriette ou 1/2 cuillère à soupe ou à table
  • 1 branche de céleri avec les feuilles soit environ 70 g
  • 1 cuillère à café de sucre en poudre
  • 1 cuillère à café de sel
  • 1/2 cuillère à café de curcuma
  • 1/2 cuillère à café de poivre moulu
  • 60 ml ou 1/4 de tasse d’eau si les tomates ne sont pas juteuses. Pour éviter d’ajouter cette eau, pressez un peu les tomates et recueillez le jus.

Cette quantité donne environ 1 à 1,2 l de sauce soit 3 bocaux de 350 ml.

N’hésitez pas à augmenter les proportions, cela ne demande pas beaucoup de temps en plus. Mais il faut pouvoir stériliser les bocaux rapidement après la préparation. Vous pouvez aussi congeler votre sauce dans des boîtes hermétiques. C’est très rapide mais moins pratique que les bocaux car il est nécessaire d’avoir un congélateur assez grand et surtout il faut décongeler la sauce avant de pouvoir l’utiliser ce qui est un peu long.

Préparation de la sauce tomate :

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    1. Lavez les tomates, le persil et le céleri.
    2. Coupez les tomates en petits quartiers, éliminez le pédoncule, pressez-les légèrement pour recueillir un peu de jus. Faites cette opération dans un grand récipient à rebords puis versez-les dans une marmite.
    3. Epluchez la carotte et coupez-la en petits tronçons.
    4. Attachez les herbes aromatiques avec une ficelle de cuisine pour former un bouquet.

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  1. Épluchez l’oignon et l’ail. Supprimez le germe de l’ail au besoin puis coupez les gousses en dés. Taillez l’oignon en lamelles.
  2. Coupez la branche de céleri en 2 ou 3 selon sa grandeur.
  3. Ajoutez le curcuma, le sel, le sucre et le poivre.
  4. Couvrez et faites chauffer à feu assez vif jusqu’à ébullition et que les tomates aient rejeté leur jus.
  5. Mélangez, poursuivez la cuisson sans couvercle à petite ébullition pendant 1 heure à 1 heure 30, selon l’épaisseur désirée, en remuant de temps en temps.
  6. Retirez le bouquet d’herbes.
  7. Mixez avec un mixer plongeant jusqu’à ce que la sauce soit bien onctueuse. Si vous trouvez qu’elle est trop liquide, faites mijoter jusqu’à l’épaisseur souhaitée. Vous pouvez aussi l’épaissir sans poursuivre la cuisson en ajoutant de la pâte de tomates ou concentré de tomates. Et si vous êtes courageux et que vous voulez respecter la tradition, passez votre sauce au moulin à légumes. Personnellement, j’ai fait les deux méthodes et je n’ai pas vu de différence.

Les bocaux utilisés :

Pour réaliser des conserves, il existe plusieurs sortes de bocaux en verre trempé résistant à la chaleur.

  • Les bocaux à clip avec un joint en caoutchouc de plusieurs contenances. Les bocaux sont réutilisables mais vérifiez à chaque utilisation que les bords de vos bocaux ne sont pas ébréchés ce qui risque de nuire à la stérilisation. Les caoutchoucs sont à usage unique et doivent être ébouillantés avant de les utiliser.
  • Les bocaux avec couvercle à visser avec un disque qui sert de joint appelés pot Mason au Québec. Comme pour les bocaux à clip, le bord en verre est à vérifier. Les disques qui servent de joint sont à usage unique et doivent être ébouillantés avant de les utiliser.

bocaux

Préparation des bocaux :

Il y a deux manières de procéder selon le mode de stérilisation que vous choisissez,

1. Si vous choisissez la stérilisation avec un stérilisateur ou une cocotte minute :

Dans ce cas, lavez les bocaux à l’eau chaude savonneuse, rincez-les bien à l’eau très chaude puis laissez-les sécher renversés sur un linge propre.

2. Si vous choisissez la stérilisation au four ou que vous voulez faire comme pour la confiture :

Les bocaux doivent être stérilisés avant de les remplir comme on procède pour les confitures.

On doit les stériliser en les immergeant 5 à 8 minutes dans l’eau qui bout puis en les faisant sécher retournés sur un linge propre. On peut aussi les placer dans le four à 150 °C ou 300 °F pendant 20 minutes.

Dans tous les cas, il est nécessaire de stériliser les caoutchoucs ou les rondelles qui serviront de joint en les plongeant dans l’eau bouillante pendant 5 minutes puis de les sécher sur un linge propre.

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Un petit truc pour ne pas se brûler lorsque vous récupérez vos verrines après la stérilisation, c’est d’utiliser une pince à barbecue :

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Conditionnement de la sauce :

1. Mise en barquettes pour la congélation :

Comme je l’ai dit plus haut. Si vous avez un grand congélateur et que vous ne voulez pas conserver votre sauce en bocaux. Mettez-la dans des boites hermétiques après refroidissement de la sauce dans la marmite couverte. Étiquetez les boîtes et faites congeler. La sauce se conserve jusqu’à 12 mois.

2. Mise en bocaux pour la stérilisation :

Versez la sauce chaude dans les bocaux nettoyés et vérifiés. Remplissez les bocaux jusqu’à 2 cm du bord. Essuyez les bords puis fermez hermétiquement les bocaux avec des caoutchoucs ou des rondelles stériles.

S’il vous reste un peu de sauce mais pas suffisamment pour un petit bocal, vous pouvez verser la sauce dans des bacs à glaçons. Les congeler puis au bout de quelques heures, les démouler et les mettre dans un sac congélation étiqueté.

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Stérilisation des bocaux de sauce :

Il y a plusieurs façon de stériliser votre sauce :

1. La stérilisation avec un stérilisateur :

Il existe plusieurs types de stérilisateurs : les stérilisateurs ou bouilleurs à bocaux en acier galvanisé qu’il faut poser sur une surface chauffante et les stérilisateurs électriques.

DSCF0032      sterilisateur-a-bocaux-conserves axe bocaux

Les aliments sont mis dans des bocaux avec un couvercle et un joint hermétique. Les bocaux sont placés sur un axe et maintenus par des crochets. Mais, il est préférable de les entourer de chiffons de façon à ce qu’ils soient bien isolés lorsque l’eau bout. Mettez de l’eau jusqu’à 2 cm au-dessus des bocaux et faites chauffer.

Comptez 30 à 45 minutes pour stériliser vos bocaux de sauce tomate à 100 °C ou 210 °F. 30 minutes pour des pots de 350 ml et jusqu’à 45 minutes pour les pots de 1 l. Laissez refroidir avant de sortir les bocaux.

Si vous n’avez pas de stérilisateur, vous pouvez tout à fait prendre une marmite ou un faitout. Mettez des chiffons au fond, entourez les bocaux de chiffons, remplissez d’eau pour qu’ils soient bien recouverts. Vous pouvez mettre des pierres sur les bocaux pour ne pas qu’ils basculent puis faites comme avec un stérilisateur. Il faut porter l’eau à ébullition et compter 30 minutes à partir de l’ébullition pour stériliser la sauce.

2. La stérilisation avec une cocotte minute :

Posez les bocaux dans le panier ou sur le fond en prenant bien soin de tapisser le fond de chiffons. Entourez les bocaux de chiffons et recouvrez les bocaux d’eau. Mettez sur feu vif et faites monter la pression. Quand la pression est atteinte, baisser le feu et laissez un petit chuchotement.

Comptez 20 minutes à partir de la montée en pression. Laissez refroidir sans enlever la soupape avant de sortir les bocaux.

3. La stérilisation au four :

Une fois les bocaux stérilisés remplis de sauce bouillante et fermés, mettez-les dans la lèche-frites du four ou un plat creux rempli d’eau bouillante et faites chauffer le four à 150 °C ou 300 °F. Quand la température est atteinte, compter le même temps que pour une stérilisation en stérilisateur soit 30 à 45 minutes selon la contenance des bocaux. Vérifiez qu’il y ait toujours de l’eau dans le récipient et laissez refroidir sans ouvrir le four.

Personnellement, je n’ai jamais essayé cette méthode et je ne peux vous dire si elle est efficace.

4. La stérilisation comme pour la confiture :

Versez la sauce bouillante dans les bocaux qui ont été stérilisés jusqu’à 1 cm du bord. Essuyez le bord et fermez-les hermétiquement puis retournez-les sur un linge et laissez-les refroidir.

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Quand les bocaux sont refroidis, étiquetez-les avant de les ranger. Quand vous avez peu de sauce tomate à mettre en conserve cette méthode est pratique. La sauce se conserve plusieurs mois.

Vérification après stérilisation :

Lorsque les bocaux sont bien refroidis, il faut vérifier qu’ils sont hermétiquement fermés.
Dans le cas d’un bocal à joint en caoutchouc, ouvrir l’attache, le couvercle ne doit pas se désolidariser du bocal.
Pour les bocaux à vis, vérifier que le joint métallique ne s’enlève pas.

Si c’est malheureusement mal stérilisé et que vous avez peu d’échec, mettez le ou les bocaux au réfrigérateur et utilisez la sauce rapidement.

Étiquetage des bocaux :

L’étiquetage est très important pour retrouver facilement ce que vous voulez.
Sur l’étiquette il faut inscrire le nom du produit et surtout la date de fabrication.

Stockage et conservation des bocaux :

Les bocaux doivent être conservés à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité.
Pensez à toujours mettre les conserves les plus anciennes sur le devant des étagères pour les consommer en premier.

La sauce tomate en conserve doit être consommée dans les 10 à 12 mois après stérilisation.

Pour plus de renseignements sur la stérilisation suivez ce lien.

Conservation de la sauce une fois le bocal ouvert:

Il n’est pas toujours facile d’utiliser la totalité du bocal. S’il vous en reste, la sauce se conservera 2 , 3 jours maximum. Au delà, malgré la conservation au froid, les micro-organismes se multiplient. Vous risquez une intoxication alimentaire. De plus, la tomate s’oxyde et le dessus noircit un peu, le goût est altéré.

Si vous ne savez quoi faire de votre restant de sauce plutôt qu’elle ne s’abîme et de la jeter. Mettez-la au congélateur dans un récipient hermétique avec une étiquette cela évitera le gaspillage alimentaire.

Sources :

  • Expériences personnelles et professionnelles
  • Le parfait
  • Que choisir

Les tomates

Je ne suis pas une experte en tomates. Depuis longtemps, je cultive quelques pieds pour le plaisir de les savourer avec plus ou moins de réussite. Mais, l’an dernier j’ai pu découvrir la culture d’un passionné qui a eu la gentillesse de me présenter sa collection de tomates anciennes et, comble de la satisfaction, de m’en faire déguster quelques unes. Aussi, j’ai voulu partager avec vous ce petit voyage au pays des tomates en vous faisant découvrir quelques variétés particulièrement intéressantes sur la plan gustatif.

L’andine cornue ou tomate des Andes :

      andine cornue          cornue des andes 2

C’est une variété ramenée il y a quelques années de la Cordillère des Andes par un collectionneur français. Les fruits sont allongés en forme de poivron et assez lourds, jusqu’à 150 g. C’est une des meilleures variétés. La chair est ferme, très parfumée et sans acidité. Elle contient peu de pépins et de jus. Elle est idéale pour les coulis et les plats avec des tomates cuites ou pour confire.

La tomate ananas :

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Son nom vient de sa couleur jaune orangé. C’est une des meilleures variétés anciennes. Son fruit est très gros, de 250 g à 400 g et parfois plus. Sa chair ferme, juteuse et dense a un goût incomparable. Sa saveur est douce, parfumée et sucrée. Elle est excellente en salade.

La Berbeley Tie Dye:

Berkeley Tie Dye réduite

C’est une grosse tomate qui peut peser jusqu’à 1 kg et mesurer plus de 10 cm de diamètre. Elle provient d’une hybridation entre le Green Zébra et la Cherokee Purple créée en Californie ce qui fait qu’elle est rouge avec des stries vertes. Sa saveur est sucrée, fruitée et légèrement acide. Elle est bonne en salade mais elle est un peu fade. On peut l’utiliser aussi en sauce, coulis ou cuite.

La cœur de bœuf :

Ceur de Boeuf réduite

La vraie tomate cœur de bœuf ancienne ou Cuor di Bue est d’origine italienne. Elle peut-être orange, rose ou rouge en forme de téton que l’on appelle le téton de Vénus. Elle est en forme de cœur, est lourde et peut peser jusqu’à 200 g . Sa chair est ferme, dense et charnue. Sa saveur est douce mais parfumée et sans acidité. Attention à ne pas confondre avec la soit disant cœur de bœuf que l’on peut voir dans les supermarchés qui sont absolument à éviter et qui n’ont rien d’une tomate ancienne puisque c’est une variété industrielle créée en 2010. D’abord, elles n’ont pas cette forme de cœur mais une forme de bourse côtelée comme sur la photo ci-dessous. En plus, elles n’ont aucun goût. L’intérieur est plein de pépins et de vide et la chair est dure.

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La vraie tomate cœur de bœuf est très bonne plutôt en salade, mais aussi en sauce ou en coulis.

La Cuore Del Ponente :

cuore del ponente

C’est une tomate ancienne type cœur de bœuf de la région de Ponente en Italie. C’est une grosse tomate de couleur rose vif qui a une forme entre la vraie cœur de bœuf et la fausse. Elle possède une chair dense avec peu de pépins. Elle a une saveur exceptionnelle et est très bonne en salade ou en sauce.

La tomate Dutchman :

Dutchman réduite

C’est une très grosse tomate ancienne provenant des États-Unis. Elle est violet-rouge avec une chair dense sans pépins. Sa saveur est douce et parfumée. Elle est adaptée aux cuissons, idéale pour farcir ou faire des sauces ou des coulis.

La green zébra :

black zébra

C’est une tomate vert clair à jaune zébrée de vert foncé. Elle provient des États-Unis. Elle est de taille moyenne. Sa chair est verte, pourtant elle est mûre, est ferme et fondante. Sa peau est un peu épaisse. Sa saveur est légèrement acidulée voir épicée et juteuse. Elle est idéale pour les salades colorées et pour les confitures.

La tomate Noire de Crimée :

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C’est une tomate assez grosse pouvant peser jusqu’à 500 g de couleur rouge sombre à noire. Elle est connue depuis le XVIème siècle et est originaire des pays de l’Est d’où son nom. Sa chair rouge brun est dense et contient peu de graines. Sa saveur est très parfumée, douce et sucrée. C’est la tomate préférée des enfants car elle n’est pas acide. Elle est particulièrement bonne en salade mais peut aussi être farcie.

La tomate OSU blue P20:

OSU

C’est une petite tomate de 5 à 7 cm de diamètre qui a été créée aux États-Unis, à l´université d´Oregon par un professeur et ses élèves. Son nom est donc tiré de cette naissance, OSU pour Oregon State University et P20 pour la 20ème d´une série d´essais. Sa couleur va du bleu foncé au noir rouge quand elle est mûre. Sa chair est ferme, goûteuse avec une légère pointe d’acidité. Elle étonnera vos convives. Elle est parfaite pour les apéritifs, la décoration et dans les salades.

La rose de Berne :

rose de berne

C’est une tomate ancienne de taille moyenne mais certaines variétés peuvent produire de gros fruits. Sa peau est très fine allant du rose au rouge. Sa chair est  charnue et juteuse à la saveur très parfumée et sucrée. C’est une des meilleures tomates anciennes. Elle est idéale pour les sauces. C’est une des meilleures variétés en salade.

La tomate voyage ou tomate du voyageur :

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C’est une petite tomate à la forme très curieuse originaire d’Allemagne. On l’appelle tomate du voyageur car elle est constituée de plusieurs lobes collés les uns aux autres qui sont faciles à détacher et à consommer. Elle a une chair juteuse et sucrée. Elle est particulièrement adaptée pour les salades, l’apéritif ou à manger nature.

La Yellow Pears :

yellow pears

C’est une petite tomate jaune en forme de poire qui pousse en grappe. Elle mesure environ 4 à 5 cm de hauteur et pèse 20 à 30 g. Elle est originaire des États-Unis. Sa chair ferme est jaune d’or. Sa saveur est assez sucrée et fruitée. Elle est idéale pour l’apéritif, pour des salades mais aussi en conserve.

Il existe encore de très nombreuses variétés de tomates anciennes. En France, un conservatoire de la tomate a été créé en 1998 et regroupe plus de 630 variétés anciennes qu’il est possible de découvrir : http://www.labourdaisiere.com/

La tomate et ses bienfaits sur la santé :

La tomate est le légume (pourtant c’est un fruit sur le plan botanique) le plus consommé en France. Utilisée crue ou cuite de multiples façons, elle est appréciée par tous.

Elle est très riche en eau, plus de 93 %. Elle est pauvre en calories mais riche en bétacarotène ou provitamine A, en vitamine C ainsi qu’en lycopène qui sont des nutriments importants dans la prévention des maladies cardio-vasculaires et des cancers. Elle est une bonne source de potassium. Sa valeur nutritive est un peu différente crue ou cuite. En effet, elle est un peu plus riche cuite.

Valeur nutritive pour 100 g de tomate crue :0,8 g de protéines, 0,3 g de lipides, 4,6 g de glucides, 1,2 g de fibres, 21 calories.

Alors, n’hésitez pas à en mettre à vos menus. Vous trouverez de nombreuses recettes sur notre site.

Conservation :

Les tomates se gardent environ une semaine à température ambiante mais à l’abri de la lumière. Si elles sont très mûres, mettez-les au réfrigérateur, vous pourrez les conserver 2 à 3 jours. Mais sortez-les environ 1/2 heure avant de les utiliser pour qu’elles aient plus de saveur.

Le saviez-vous ?

Attention à ne pas cuire les tomates dans de l’aluminium. L’acidité de la tomate est corrosive pour l’aluminium qui donnera un goût métallique à votre préparation ce qui n’est pas bon sur le plan gustatif et nocif sur le plan santé.

 

Sources :

Connaissances acquises lors de la visite.

http://www.graines-baumaux.fr/

http://tomodori.com

http://www.fermedesaintemarthe.com/

Photographies : Denis GELIN et Jean-Louis BORDENAVE. Les tomates ont été photographiées dans le potager de Jean-Louis qui cultive plus de 40 variétés de tomates avec des graines paysannes.

Éplucher les aliments sans souci

Quelle que soit la saison, on a souvent besoin de passer par l’étape d’épluchage lors de la préparation des repas. Bien sûr, il est possible d’y échapper en utilisant des conserves ou des surgelés, mais pas pour certains aliments. En plus, en pleine saison, il serait dommage de ne pas cuisiner les bons produits récoltés à proximité de chez vous ou encore mieux de votre jardin pour bénéficier au maximum des nutriments sans parler de leur saveur incomparable.

Pour que l’épluchage soit efficace et rapide voici quelques conseils :

1. Avoir un bon matériel
Un minimum de matériel est indispensable et si vous voulez être performant, il ne faut pas hésiter à investir dans du matériel de qualité. Voici les indispensables pour éplucher efficacement.

  • Un couteau d’office :

couteau-d-office

Le couteau d’office  est un petit couteau polyvalent à la lame mince et pointue surtout utilisé pour la préparation et le taillage des fruits et des légumes.

  • Un couteau de chef :

couteau de chef      tranches

Le couteau de chef est un grand couteau avec une lame large au bout pointu. C’est le couteau à tout faire dans la cuisine : trancher, émincer, hacher aussi bien la viande, le poisson que les fruits et légumes.

  • Un couteau économe ou éplucheur :

Il en existe plusieurs sortes : le couteau économe traditionnel, l’économe pour peaux fines et l’éplucheur. Pour éplucher vos fruits ou vos légumes, vous pouvez opter pour l’économe ou l’éplucheur. Il est préférable d’utiliser celui avec lequel vous êtes le plus à l’aise car vous irez plus vite. Personnellement, je suis plus à l’aise avec l’économe.

couteau                images

Le couteau économe a l’avantage de permettre d’ôter le pédoncule de certains fruits.

Le couteau peau fine, permet d’éplucher fruits ou légumes en éliminant le moins de peau possible ce qui évite de monder les tomates ou de peler les poivrons.

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  • Une planche à découper :

planche à découper

Choisissez-la assez grande mais légère pour qu’elle soit facile à transporter. Il est préférable de la choisir en matière facile à nettoyer et à désinfecter par exemple en polypropylène. Les dimensions idéales sont environ 25 x 35 cm. Cela vous permettra d’être à l’aise pour vos taillages et de pouvoir transporter les aliment découpés sans encombre jusqu’à l’endroit où vous allez les apprêter (poêle, saladier,…).

  • Une plaque à débarrasser :

plaque-debarrasser

La plaque à débarrasser en acier inoxydable est utilisée en cuisine professionnelle pour le poste d’épluchage. Généralement, on en utilise 3 : une pour les aliments à éplucher, une pour les épluchures et une pour les aliments épluchés. Au niveau familial, la plaque à débarrasser peut-être utilisée pour les épluchures, mais vous pouvez tout aussi bien prendre un autre récipient comme une grande boite en plastique pas trop haute.

2. L’organisation

Bien organiser son poste d’épluchage permet de gagner du temps surtout si on a le bon matériel. Ce n’est pas très compliqué, il suffit de bien positionner son matériel et les aliments que l’on doit éplucher.

Comme je l’ai expliqué un peu plus haut, 3 récipients sont nécessaires à une bonne organisation.

                        un pour les aliments à éplucher                                                un pour les épluchures                                           un pour les aliments épluchés

organisation épluchage2

Cette organisation est valable si vous êtes droitier. Pour les gauchers, la place des récipients aux extrémités est inversée.

A présent, vous connaissez toutes les petites choses à savoir pour être un vrai pro de l’épluchage.

à voir aussi :

Éplucher une citrouille ou un potiron

Monder une tomate

Peler une orange à vif

Épluchage des endives

Épluchage rapide des radis

 Et après l’épluchage, on passe au taillage. Mais, ce sera l’occasion d’un autre article.

Sources :

Connaissances acquises lors de ma formation professionnelle et lors de stages en cuisine professionnelle.

couteauxduchef.com