Myrtille ou bleuet ?
Petit fruit en taille mais grand par sa richesse nutritive, la myrtille a bien des atouts.
Le bleuet et la myrtille sont issus de deux espèces d’une même plante.
Le bleuet est originaire d’Amérique du nord, cette petite boule bleu-violet tirant vers le noir pousse à l’état sauvage sur des petits buissons et est récoltée depuis longtemps par les Amérindiens. Ce n’est que depuis le début du XXème siècle qu’il est cultivé. Le bleuet sauvage est plus petit et a plus de goût que celui cultivé.
La myrtille est la variété européenne. Elle est beaucoup plus petite que sa cousine d’outre atlantique. En France, on la ramasse dans les sous-bois des massifs comme les Vosges, le Limousin ou les Cévennes. Elle est nommée différemment selon les régions. Dans les Vosges, on l’appelle brimbelle. Ailleurs, elle s’appellera airelle noire, raisin des bois ou bien d’autres appellations. En France, la culture ne suffit pas à la demande et la plupart des myrtilles que l’on trouve dans le commerce sont importées du Canada ou des pays de l’Est.
Connue depuis l’Antiquité pour ses effets contre la diarrhée, ces usages ancestraux sont tombés en désuétude. Depuis, il semble qu’elle soit efficace contre les infections urinaires et qu’elle ait un bon pouvoir antiseptique. Elle était aussi préconisée pour renforcer la vision nocturne. On raconte que les pilotes allemands qui volaient de nuit pendant la 2ème guerre mondiale auraient amélioré leur acuité visuelle en mangeant quotidiennement de la gelée de myrtilles.
Le bleuet et la myrtille sont très riches en anti-oxydants ce qui en fait un fruit à privilégier dans notre alimentation car il ralentit le processus de vieillissement des cellules en améliorant la circulation sanguine et l’élasticité de la peau. C’est l’aliment anti cancer par excellence !
Mais il possède aussi bien d’autres richesses !
La myrtille nous apporte de nombreuses substances protectrices :
- la vitamine C, un anti-oxydant qui nous protège contre les infections, nous aide à absorber le fer d’origine végétale,
- la vitamine E qui a un rôle anti-inflammatoire et de prévention des maladies cardio-vasculaires,
- le potassium qui facilite la digestion et les contractions musculaires.
Elle est riche en fibres, de 3 à 5 g en moyenne pour 100 g.
Du fait de sa teneur modérée en glucides, elle est assez peu calorique : 50 kcal pour 100 g.
Alors pourquoi s’en priver ?
A l’achat :
Fraîche, on trouve la myrtille de la mi-juillet à la fin août, mais vous pouvez la manger tout au long de l’année congelée car elle a gardé pratiquement toutes ses valeurs nutritives en ayant été congelée aussitôt après la cueillette.
Si vous l’achetez sur les étals, choisissez-la bien ferme, d’aspect givré, sans trace de moisissures. Vous pouvez la conserver 1 à 2 semaines au réfrigérateur sans la laver.
En cuisine :
On peut l’incorporer dans de nombreux desserts : pan cakes, muffins, crèmes, glaces, smoothies, confitures ou gelées, fromages blancs ou yaourts, salade de fruits.
Elle accompagne aussi agréablement des plats salés : en entrée avec une salade, avec du poulet, du poisson ou encore avec les gibiers.
Voici une petite recette rafraîchissante qui sera particulièrement appréciée par temps chaud.
Salade fraîcheur aux myrtilles
Le saviez-vous ?
La pastèque bien que contenant 92% d’eau est intéressante nutritionnellement pour sa richesse en lycopènes (anti-oxydants) ainsi qu’en vitamines A, C, B1 et B6 qu’elle contient.
Le melon, riche en fibres est laxatif et peut donner des petits inconvénients intestinaux si vous n’avez pas l’habitude de consommer beaucoup de fibres mais il est très rafraîchissant et désaltérant en plus d’être riche en provitamine. Il contient aussi une quantité appréciable de vitamine C.
D’autres exemples de recettes:
Magret de canard sauce aux myrtilles
et vous en trouverez bien d’autres sur le site.
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